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Le milieu offensif de la Belgique, Kevin De Bruyne, au milieu de trois joueurs de l'Ukraine en match de l'Euro, le 26 juin à Stuttgart. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une qualification sous les sifflets. Conspuée par ses supporters bien déçus d'avoir vu leur équipe se contenter du résultat au lieu de tenter d'arracher la première place, la Belgique va de nouveau croiser la route des Bleus pour un choc entre voisins dès les huitièmes de finale.
"Je suis surpris, car c'était vraiment important pour nous de se qualifier, a réagi le sélectionneur belge Domenico Tedesco, interrogé sur ces sifflets en conférence de presse. On a vraiment tout tenté pour gagner, donc je ne peux pas être déçu. (...) C'est une grosse surprise... ce n'est pas comme si j'avais sorti Doku pour faire rentrer un défenseur".
"On peut rivaliser avec n'importe quelle équipe. C'est pour ce genre de matchs que nous nous sommes qualifiés pour cette compétition", a-t-il ajouté à propos du huitième de finale contre la France.
Minimalistes et mis en danger en fin de rencontre par des Ukrainiens qui ont tenté jusqu'au bout de prolonger leur "conte de fées", les Diables rouges terminent deuxièmes de leur groupe derrière la Roumanie.
De Bruyne, et c'est presque tout
Le gardien de l'Ukraine, Anatoliy Trubin, s'interpose devant l'avant-centre de la Belgique, Romelu Lukaku, à l'Euro-2024, le 26 juin à Stuttgart. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Belgique, qui évoluait avec sa tunique "Tintin" bleue, col blanc et short brun inspirée du héros de bande dessinée, ne s’est pas aventurée avec la même audace que l'intrépide reporter d'Hergé sur le but ukrainien, mais a plutôt misé sur le talent et la malice de Kevin De Bruyne, intercalé entre les lignes comme meneur de jeu pour faire la différence.
Le capitaine belge, buteur lors du succès contre la Roumanie (2-0), a été à l'origine de toutes les situations dangereuses des Diables rouges en première mi-temps: d'abord en lançant parfaitement un Romelu Lukaku encore en manque de réussite devant le gardien ukrainien Anatoliy Trubin, à nouveau préféré à Andriy Lunin (7e).
Puis en tentant de surprendre le même Trubin sur un coup franc excentré enroulé directement qui a frôlé le poteau gauche alors que la défense ukrainienne s'attendait à un centre (33e), et une troisième tentative de l'extérieur de la surface captée sans problème (45e).
Les Ukrainiens, même privés de leur star Mykhaïlo Mudryk, blessée, ont eux bien résisté grâce à un système renforcé et agressif en 5-3-2 et de bonnes séquences de possession, qui n'ont néamoins pas abouties, malgré les efforts et les tentatives de combinaisons des deux attaquants de Liga Artem Dovbyk (Gérone) et Roman Yaremchuk (Valence).
Avec un peu moins de précipitation et plus d'efficacité dans le dernier geste, le buteur valencien aurait d'ailleurs pu être le héros de toute sa patrie (22e, 74e, 79e).
On peut en dire tout autant pour les Belges, qui ont fini par jouer la montre après avoir buté à plusieurs reprises sur une défense ukrainienne héroïque, avec plusieurs interventions décisives de Trubin (65e, 73e).
L'attaquant de l'Ukraine, Roman Yaremchuk (droite), lors du match de l'Euro contre la Belgique, le 26 juin à Stuttgart. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les hommes de Domenico Tedesco, probablement au courant du résultat de l'autre rencontre entre la Slovaquie et la Roumanie (1-1), qui les qualifiait, ont bien failli se faire punir par un corner direct de l'ancien Marseillais Ruslan Malinovsky, proche de surprendre Casteels (83e). Il en faudra bien plus pour espérer s'offrir une revanche face aux Bleus.
AFP/VNA/CVN