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L'Efes Istanbul, vainqueur de l'Euroligue contre le Real Madrid, le 21 mai à Belgrade. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pablo Laso et Ergin Ataman, les entraîneurs du Real Madrid et de l'Efes Istanbul, ont proposé aux 20.000 spectateurs de la Stark Arena de Belgrade une finale à l'ancienne de l'Euroligue, peu spectaculaire mais extrêmement indécise.
Pour trouver trace d'un champion d'Europe sacré avec aussi peu de points inscrits en finale, il faut remonter à 1998, lors de la victoire de Bologne contre l'AEK Athènes à Barcelone 58 à 44.
À ce petit jeu, l'Efes Istanbul a longtemps couru après le score, mené de sept points dans le premier quart-temps (15-8, 9e), puis de neuf points au milieu du troisième quart-temps (40-31, 25e).
Mais le Real s'est montré beaucoup trop maladroit (41% à deux points, 18% à trois points), notamment les Français Guerschon Yabusele et Fabien Causeur, étincelants lors de la demi-finale contre le FC Barcelone et muets à trois points samedi 21 mai (respectivement 0/6 et 0/5).
L'Efes a recollé au score, d'abord par Shane Larkin à la fin du premier quart-temps, puis par Pleiss et Micic à la fin du troisième quart-temps, pour offrir un dernier quart-temps décisif.
Shane Larkin (gauche) de l'Efes Istanbul, face à Guerschon Yabusele du Real Madrid, en finale de l'Euroligue, le 21 mai à Belgrade. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le duo serbo-allemand a alors inscrit alors 16 des 18 points de l'équipe stambouliote, à trois points pour Micic (à deux reprises) et à deux points pour Pleiss (à cinq reprises). L'énorme contre du pivot Vincent Poirier à l'entame des deux dernières minutes n'a absolument pas déconcentré Pleiss, logiquement désigné meilleur joueur de la finale.
"Quand j'étais enfant, je regardais toujours les deux équipes qui jouaient le Final 4 et maintenant j'ai gagné deux fois de suite l'Euroligue. C'est incroyable", a commenté sur le terrain le pivot de 32 ans, à l'Efes depuis l'automne 2018.
Micic encore MVP du Final 4
De son côté, Micic a été désigné MVP du Final 4. C'est lui, sur la dernière possession et au buzzer, qui a inscrit le panier à trois points en demi-finales, synonyme de qualification face à l'Olympiakos. La saison passée, en plus du titre de MVP du Final 4, il avait été récompensé du titre de MVP de la saison régulière d'Euroligue.
"Je n'ai pas de mots, il y a tellement d'émotion. Cette équipe a tellement travaillé pour ce titre. On a connu des hauts et des bas cette saison. On la termine avec un nouveau titre", a commenté Pleiss.
Vasilije Micic, de l'Efes Istanbul, élu meilleur joueur du Final 4 de l'Euroligue à l'issue de la finale contre le Real Madrid, le 21 mai à Belgrade. |
L'Efes a été plombé par un début de saison régulière très compliqué (six défaites en huit matches), mais le club turc est parvenu à arracher grâce à sa sixième place son billet pour les play-offs, où il n'a laissé aucune chance à Milan.
Le club stambouliote entre dans la catégorie des clubs qui ont réussi à conserver leur titre d'une saison sur l'autre, à l'image de l'Olympiakos (2012, 2013), du Maccabi Tel Aviv (2004, 2005), de Split (1989, 1990, 1991), de Zagreb (1985, 1986) ou encore Varèse (1972, 1973).
L'Efes, qui possède deux sacres européens, reste cependant loin du record des dix Euroligue du Real Madrid.
Avec Vincent Poirier, Fabien Causeur et Guerschon Yabusele pour le Real, et Rodrigue Beaubois et Adrien Moerman pour l'Efes, le basket français était remarquablement représenté dans cette finale d'Euroligue, avec Beaubois et Moerman qui remporte leur deuxième titre européen.
AFP/VNA/CVN