Le chef d'orchestre israélo-argentin Daniel Barenboim à l'ouverture du festival Georges Enesco, à Bucarest, le 1er septembre. |
L'élite de la scène musicale mondiale se retrouve jusqu'au 28 septembre dans la capitale roumaine, en l'honneur de George Enesco (1881-1955), violoniste et compositeur roumain dont Yehudi Menuhin disait : "Il est l'Absolu à l'aune duquel je juge les autres".
Parmi les invités de prestige figurent les orchestres du Concertgebouw d'Amsterdam, de l'Accademia Santa Cecilia de Rome, de la Staatskapelle Berlin, le Philharmonique Royal de Londres, les chefs d'orchestre Daniel Barenboim, Antonio Pappano et Mariss Jansons.
Côté soliste, le public pourra écouter entre autres les pianistes russes Boris Berezovski, françaises Marielle et Katia Labèque, et roumain Radu Lupu.
Considéré comme l'un des meilleurs pianistes actuels, l'homme à la barbe fournie est des plus discrets, ne donnant aucune interview et enregistrant très rarement.
Au total, plus de 3.000 artistes étrangers et 1.500 Roumains se produiront sur scène. Le festival attend quelque 120.000 spectateurs dont 20.000 touristes venus de l'étranger.
"Bucarest a toujours été un centre musical majeur et Enesco lui donne encore davantage de magie", a souligné M. Barenboim.
"Enesco était un personnage très atypique, il n'était pas seulement connu en tant que magnifique violoniste, il était aussi pianiste, compositeur, l'une des figures musicales les plus admirées du XXe siècle", a ajouté celui qui a dirigé le 1er septembre la Rhapsodie roumaine Nr 2 d'Enesco.
AFP/VNA/CVN