"Le président et le Premier ministre ont réaffirmé leur engagement pour renforcer la souveraineté et l'indépendance du Liban et pour poursuivre un partenariat étendu et à long terme entre les États-Unis et le Liban", affirme un communiqué publié par la Maison Blanche après la rencontre.
Lors de l'entretien le 24 mai après-midi à la Maison Blanche, le président Obama a souligné la menace posée par le transfert d'armes au Liban, affirmant que les États-Unis continueront à soutenir le gouvernement Hariri pour renforcer la souveraineté du pays et développer son économie, selon le communiqué.
M. Obama a assuré par ailleurs à son hôte libanais que l'engagement de Washington avec la Syrie "ne sera pas au détriment du Liban", toujours d'après le communiqué.
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2009, le gouvernement Obama encourage la Syrie à jouer un rôle positif et constructif dans les affaires du Moyen-Orient, y compris pour la stabilité du Liban. Washington a nommé un ambassadeur à Damas pour avancer sur l'engagement entre les 2 parties. Le gouvernement américain a néanmoins mis récemment en garde le gouvernement syrien contre le transfert de missiles Scud au mouvement libanais Hezbollah.
Selon la Maison Blanche, M. Obama a également parlé avec M. Hariri du processus de paix israélo-arabe et du nucléaire iranien, en particulier de "l'importance de nos efforts pour nous assurer que l'Iran tient ses engagements en terme de non-prolifération nucléaire".
M. Hariri a entamé le 24 mai une visite de 5 jours aux États-Unis et s'est rendu en matinée au département d'État. Il s'agit de la première visite du responsable libanais à Washington depuis l'entrée en fonctions, en novembre, de son gouvernement d'union nationale comptant des membres du Hezbollah dans ses rangs.
"Nous avons discuté de l'état actuel du processus de paix au Proche-Orient, dossier qui a dominé nos entretiens", a expliqué M. Hariri dans un communiqué en anglais diffusé par ses services après la rencontre avec M. Obama. "J'ai exprimé ma conviction profonde qu'un Liban stable et prospère dépend en fin de compte d'une solution de paix juste dans la région", a souligné M. Hariri, en saluant l'activisme "évident" du président Obama dans ce dossier.
Affirmant que "les Arabes sont prêts" à une paix avec Israël, M. Hariri a indiqué que "le temps est venu d'une paix régionale qui permet aux Palestiniens de revenir dans un État qui soit le leur, avec sa capitale à Jérusalem".
XINHUA-AFP/VNA/CVN