Dans un message transmis par sa porte-parole, M. Ban a déclaré suivre avec préoccupation la situation en Iran et s'est dit "consterné par les violences post-électorales". "La situation en Iran préoccupe la communauté internationale et le secrétaire général appelle le gouvernement et l'opposition à régler leurs différends de manière pacifique, par le dialogue et les voies juridiques", poursuit le message.
Pou sa part, la Russie a appelé le 22 juin les autorités iraniennes à régler "les différends" avec l'opposition "en conformité avec la Constitution".
"Les divergences apparues après l'élection doivent être réglées en stricte conformité avec la Constitution et la législation" iraniennes, souligne le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Moscou a également souligné que la Russie respectait "le choix du peuple iranien" à l'élection présidentielle du 12 juin que le président sortant "Akhmadinejad a remportée selon les résultats officiellement annoncés".
La Russie est prête à continuer à développer une coopération mutuellement avantageuse avec l'Iran et des relations de bon voisinage avec ce pays, selon le communiqué. "Nous considérons toutes les questions liées à l'élection en Iran comme une affaire intérieure de ce pays", note le texte.
Le Conseil des Gardiens de la constitution, chargé de superviser les élections et de valider ses résultats, a exclu une annulation de la présidentielle du 12 juin en Iran comme le réclame le candidat malheureux Mir Hossein Moussavi, a rapporté hier la télévision d'État. "Heureusement, lors de la récente élection présidentielle, nous n'avons constaté aucune fraude ou infraction majeure. Par conséquent, il n'y pas de possibilité d'une annulation" du scrutin, a déclaré le porte-parole de cette instance Abbas Ali Kadkhodaie, selon la télévision en langue anglaise Press TV.
XINHUA-AFP/VNA/CVN