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À Ba Giang, on fabrique la ficelle du cerf-volant «à l’ancienne», c’est-à-dire à partir de brins de bambou dont on tire des fils qui sont ensuite laissés à macérer dans du jus de banane – et pas n’importe quelle variété, attention ! -, pour une meilleure durabilité.
Sur chaque cerf-volant est fixée une flûte qui, selon les croyances, permet de chasser les esprits malfaisants et les épidémies. Les villageois vouent une telle passion à ce bel objet qu’ils ont un temple dédié au génie du cerf-volant. C’est là que se réunissent les membres du club local de cerfs-volistes.
La fête du cerf-volant se tient le troisième mois lunaire. Mais les préparatifs débutent des mois avant : choix des bambous, achat de papier, fabrication des cordes et des flûtes... rien n’est laissé au hasard. Avant le concours, les cerfs-volants sont exposés au temple.
Photos : Nhât Anh/VNA/CVN
Le cerf-volant est un jeu qui ravit petits et grands. |
Inspirés du même modèle, les voici exposés dans la cour du temple. |
Un vieux cerf-voliste avec une impressionnante bobine de fil. |
En série aussi, cela fonctionne ! |
Le lancement est une opération parfois délicate. |