Virus
Avalanche de reconfinements en Inde, nouvelles restrictions à travers le monde

Plus de 100 millions d'Indiens se préparaient mardi 14 juillet à se reconfiner face à la persistance de la pandémie de coronavirus, qui entraîne de nouvelles restrictions à travers la planète, fait plonger les économies mondiales.

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Un homme passe devant une fresque de rue représentant des personnels luttant contre le coronavirus, le 14 juillet 2020 à New Delhi.
Photo : AFP/VNA/CVN

La crise sanitaire est particulièrement virulente en Inde, principal foyer de la pandémie en Asie, où les courbes des malades et morts grimpent en flèche sans que le pic de l'épidémie ne semble encore en vue. Face à cette flambée, les autorités multiplient les nouvelles restrictions sanitaires et reconfinements à travers le pays de 1,3 milliard d'habitants.

Mardi 14 juillet, la grande région pauvre du Bihar, dans le Nord, a annoncé le reconfinement de ses quelque 125 millions d'habitants à compter de jeudi 16 juillet pour quinze jours, devenant le premier État indien à imposer un reconfinement continu à tout son territoire depuis la levée début juin de celui à l'échelle nationale.

Au même moment, dans le sud de l'Inde, 13 millions d'habitants de la région de Bangalore se pressaient de remplir frigidaires et placards à quelques heures de l'entrée en vigueur d'une mesure similaire dans la mégapole, siège de la high-tech indienne, officiellement pour environ une semaine.

Passants masqués sur Oxford Street à Londres, le 14 juillet.
Photo : AFP/VNA/CVN

Dans Commercial Street, des femmes musulmanes anticipaient toutefois une possible extension du confinement et se hâtaient de boucler leurs emplettes pour la fête de l'Aïd al-Adha, fin juillet.

"Vu la façon dont le confinement a été étendu la dernière fois, nous ne voulons pas prendre de risque et avons décidé de finir les achats aujourd'hui", a déclaré Samina Husain, une cliente venue acheter une robe à offrir en cadeau.

Avec près de 24.000 morts sur plus de 900.000 cas confirmés, l'Inde reste toutefois loin du lourd tribut payé par les États-Unis, endeuillés par plus de 135.000 décès, le pire bilan national.

Tout autour du globe, la pandémie fait toujours rage, avec au moins 573.091 morts pour environ 13,1 millions de cas avérés dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi mardi 14 juillet.

L'onde de choc du coronavirus continue aussi de se faire sentir sur les indicateurs économiques, qui plongent dans le rouge à des niveaux inenvisageables il y a quelques mois encore.

Le produit intérieur brut du Royaume-Uni a ainsi décroché de 19,1% de mars à mai par rapport au trimestre précédent et fait face à sa pire récession "en 300 ans", d'après un organisme gouvernemental. Dévissage également vertigineux de Singapour : l'activité économique de la ville-État s'effondre de 41,2% en avril-juin, en comparaison à la période janvier-mars.


AFP/VNA/CVN

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