Aux États-Unis, l’annonce du plan de sauvetage des banques repoussée

L'annonce du nouveau plan de sauvetage des banques du gouvernement Obama a été repoussée les 9 et 10 février, le pouvoir annonçant concentrer son attention sur l'adoption du plan de relance économique au Congrès.

"Nous consacrons toute notre attention à travailler avec le Congrès pour faire passer" la loi sur le plan de relance, a indiqué le département du Trésor, dans un communiqué rendu public le 8 février.

Les sénateurs américains devaient voter le 9 février sur le plan de relance économique discuté depuis plusieurs semaines au Congrès et dont le coût total a été ramené à 780 milliards de dollars. Le Sénat devait ensuite trouver un compromis avec la Chambre des représentants, qui a adopté un plan de 819 milliards de dollars.

Le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, doit désormais annoncer les grandes lignes du nouveau plan pour les banques, lors d'une conférence de presse prévue pour aujourd'hui à 11h00 (16h00 GMT).

Le président Barack Obama a fait de l'adoption rapide de ce plan, censé créer ou sauvegarder, de 3 millions à 4 millions d'emplois, sa priorité de politique nationale et veut pouvoir promulguer le texte avant la Journée du président (le 16 février).

Pour le Trésor, le plan de relance est "crucial pour endiguer la crise économique, mais il ne résoudra pas à lui seul tous les problèmes", car il faut aussi stabiliser le système financier.

Le plan préparé par M. Geithner est censé modifier et compléter celui de 700 milliards de dollars voté en octobre par le Congrès. M. Geithner devait préciser la façon dont l'État compte utiliser la deuxième moitié des ces fonds (un peu plus de 350 milliards de dollars ayant déjà été alloués), et le mécanisme qu'il entend créer pour délester les banques des montagnes d'actifs invendables accumulés pendant la dernière bulle immobilière.

Cette action devait être au coeur du plan du gouvernement précédent, mais celui-ci y avait renoncé du fait de la complexité et du coût de sa mise en oeuvre.

Interrogés dimanche sur des télévisions, Larry Summers, conseiller économique du président Obama, et Christina Romer, présidente du Conseil des conseillers économiques de la Maison Blanche, ont pris soin de ne pas répondre clairement aux journalistes leur demandant si le gouvernement comptait demander au Congrès des fonds supplémentaires.

Le plan du Trésor ne semblait pas totalement arrêté dimanche. Selon les dernières fuites dans la presse américaine, le gouvernement aurait renoncé à racheter directement les actifs douteux des banques, préférant un mécanisme incitant des investisseurs privés à le faire.

Les banques recevraient par ailleurs une nouvelle injection de capitaux publics, assortie de normes plus draconiennes que par le passé. Le Trésor a redit dimanche qu'il allait imposer des "conditions nouvelles pour que l'argent des contribuables soit dépensé de manière plus responsable, mieux contrôlée et plus transparente".

Le plan prévoirait aussi d'augmenter l'échelle d'un programme de la Réserve fédérale doté de 220 milliards de dollars et destiné à relancer le crédit à la consommation.

Une chose était certaine : au moins 50 milliards de dollars seront consacrés à aider les propriétaires de leur logement menacés de saisie immobilière.

AFP/VNA/CVN

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