>> Le chef de l'ONU exhorte le monde à empêcher une famine
>> L'ONU s'inquiète de la faim qui risque de se propager dans 22 pays du monde
Distribution de repas gratuits aux habitants à Howlwadaag, en Somalie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce deuxième Sommet parlementaire mondial contre la faim et la malnutrition, à l'initiative notamment de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a rassemblé pendant deux jours au parlement chilien 150 élus, en plus de dizaines d'autres présents à distance.
À l'issue de cette réunion, les participants ont signé un pacte mondial dont l'objectif est de pousser les États membres, en particulier leurs organes législatifs, à lutter contre la faim et la malnutrition. Il prévoit par exemple de consolider les alliances parlementaires internationales et d'en créer de nouvelles, afin de favoriser les échanges d'expériences, de bonnes pratiques, et de mettre au point des solutions. "Il s'agit d'entrer dans une nouvelle phase d'interaction entre les parlements. Les parlements doivent prendre de plus en plus de responsabilités", a déclaré le directeur-adjoint de la FAO, Mario Lubetkin.
Selon l'ONU, 828 millions de personnes ont souffert de la faim en 2021 dans le monde, soit 46 millions de plus qu'en 2020 et 150 de plus qu'en 2019. Une situation aggravée entre autres par les conflits, le changement climatique et la pandémie de COVID-19. "Chaque jour dans le monde, 8.500 enfants meurent à cause de la malnutrition", a déploré la députée chilienne Carolina Marzan, qui préside le Front parlementaire contre la faim au Chili.
Les femmes sont plus exposées que les hommes, selon la FAO. Un troisième sommet doit être organisé en Afrique en 2026 pour évaluer les effets des dispositions prises au Chili.
AFP/VNA/CVN