"Il n'y a plus de différences entre nous. Nous avons convenu de travailler comme des partenaires avec une responsabilité unique", a déclaré M. Abbas aux journalistes.
"Nous voulons assurer à notre peuple ainsi qu'au monde arabe et musulman que nous avons tourné une nouvelle page importante en partenariat sur tout ce qui touche à la nation palestinienne", a affirmé pour sa part M. Mechaal.
Il s'agit de la première rencontre entre les deux hommes depuis la signature en mai au Caire par l'ensemble des mouvements palestiniens d'un accord surprise conclu le 27 avril entre le Fatah de M. Abbas et le Hamas, qui contrôlent respectivement les zones autonomes de Cisjordanie, et la bande de Gaza.
Cet accord, resté pour l'essentiel inappliqué, prévoit la formation d'un gouvernement d'indépendants chargé d'organiser des élections en mai 2012 au plus tard.
Une personnalité palestinienne indépendante a récemment affirmé que le Hamas était ainsi prêt à une "résistance populaire pacifique".
Cette ouverture de M. Mechaal a été transmise à M. Abbas et a favorisé la tenue de leur rencontre, a expliqué sous couvert de l'anonymat cette personnalité qui a rencontré les dirigeants du Hamas.
"Nous voulons que cette rencontre ouvre une nouvelle page et un nouvel espoir pour le peuple palestinien", a affirmé le 23 novembre au soir Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du Hamas.
L'une des principales pierres d'achoppement est le choix du chef du gouvernement, M. Abbas souhaitant garder son Premier ministre Salam Fayyad, très apprécié par la communauté internationale mais rejeté par le Hamas. M. Fayyad a assuré à plusieurs reprises être prêt à s'effacer au nom de "l'intérêt national".
AFP/VNA/CVN