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Des policiers brésiliens près de l'école publique de Sapopemba suite à une fusillade à Sao Paulo, le 23 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Une élève est morte et trois (autres adolescents) ont été blessés ont été emmenés à l'hôpital", a annoncé le gouvernement de l'État de Sao Paulo.
Deux des adolescentes blessées "ont été atteintes par les tirs et elles sont heureusement hors de danger", a précisé le gouverneur de Sao Paulo Tarcisio de Freitas en conférence de presse, se disant "consterné" par cette "nouvelle tragédie dans une école".
Un troisième élève s'est blessé en fuyant l'agresseur, ont précisé les autorités.
L'attaque a eu lieu tôt le matin dans un établissement de l'enseignement secondaire qui accueille 1.800 élèves à Sapopemba, un quartier de l'est de Sao Paulo, plus grande ville d'Amérique latine.
Le tireur, un élève de ce même établissement, a été arrêté et son arme a été saisie, a ajouté le gouvernement local, sans préciser ses motivations. Selon la presse brésilienne, l'arme appartient à son père.
Le gouverneur a précisé que l'adolescente tuée était âgée de 17 ans, et non de 15 ans, comme l'avaient dit certains médias.
"Mes condoléances aux familles de la jeune tuée et des élèves blessés. Nous ne pouvons pas banaliser ce genre de tragédie et l'accès aux armes dans notre société", a réagi sur X (anciennement Twitter) le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Les attaques en milieu scolaire se sont multipliées cette année au Brésil.
La précédente a eu lieu le 10 octobre, quand un adolescent a été tué et trois autres ont été blessés à coups de couteau dans un établissement de l'État de Minas Gerais, dans le Sud-Est du Brésil.
L'attaque la plus meurtrière a été celle dans laquelle quatre enfants de quatre à sept ans ont été tués à la hache par un individu de 25 ans dans une crèche en avril, à Blumenau, dans l'État de Santa Catarina (Sud).
Le gouvernement Lula a mis en place des mesures pour contenir cette violence dans les écoles, avec notamment une surveillance des contenus diffusés sur les réseaux sociaux.
"Le laboratoire de crimes cybernétiques du ministère de la Justice a été saisi pour aider la police de Sao Paulo à approfondir l'enquête" sur l'attaque de lundi 23 octobre, a assuré sur X le ministre de la Justice, Flavio Dino, tout en affichant sa "solidarité" envers les familles des victimes.
AFP/VNA/CVN