>> Succès complet pour la première mission privée de SpaceX
Photo diffusée par l'Organisation indienne pour la recherche spatiale, le 21 octobre, du lancement de la mission Gaganyaan depuis le Centre spatial Satish Dhawan, en Inde. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le lancement de la fusée de samedi 21 octobre a testé le système d'évacuation d'urgence du module d'équipage, qui s'est séparé du propulseur et a effectué un amerrissage en douceur environ dix minutes après le décollage.
"Je suis très heureux d'annoncer la réussite de la mission", a déclaré le responsable de l'ISRO, S. Somanath.
Le décollage avait été reporté de deux heures en raison du mauvais temps et d'un problème de moteur.
L'ISRO effectuera une série de 20 tests majeurs, y compris le transport d'un robot dans l'espace, avant que la prochaine mission habitée n'ait lieu.
Gaganyaan est la première mission de ce type pour l'Inde et son coût est estimé à 1,08 milliard d'USD, selon l'ISRO.
Le pays prévoit d'envoyer des astronautes au-delà des limites de l'atmosphère terrestre pendant trois jours avant qu'ils ne se posent en toute sécurité dans les eaux territoriales indiennes.
Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé son intention d'envoyer un homme sur la Lune d'ici 2040, après une année de succès pour le programme spatial indien.
En août, l'Inde est devenue la quatrième nation à poser un engin non habité sur la Lune, après la Russie, les États-Unis et la Chine.
Le mois suivant, l'ISRO a lancé une sonde pour observer les couches les plus externes du Soleil depuis l'orbite solaire.
L'Inde n'a cessé d'égaler les réalisations des puissances spatiales établies pour une fraction de leur coût.
Décollage de la mission Gaganyaan (véhicule spatial) au Centre spatial Satish Dhawan (Inde), le 21 octobre. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le programme aérospatial indien est doté d'un budget relativement modeste mais qui a été considérablement augmenté depuis sa première tentative de placer une sonde en orbite autour de la Lune en 2008.
Une mission conjointe avec le Japon doit permettre d'envoyer une sonde sur la Lune d'ici 2025 ainsi qu'une mission vers Vénus d'ici deux ans.
Selon les experts du secteur, l'Inde parvient à maintenir des coûts bas en reproduisant et en adaptant la technologie spatiale existante à ses propres fins, notamment grâce au nombre important d'ingénieurs hautement qualifiés bien moins payés que leurs confrères étrangers.
AFP/VNA/CVN