>>Le DJ suédois Avicii meurt à 28 ans
Rassemblement à la mémoire du DJ Avicii, le 21 avril à Stockholm. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Considéré comme l'un des meilleurs DJs au monde, Tim Bergling, de son vrai nom, a été retrouvé sans vie vendredi 20 avril à Mascate, la capitale du sultanat d'Oman, où il se trouvait depuis quelques jours en vacances avec des amis.
Une source policière omanaise a déclaré à l'AFP qu'"n'y a aucune piste criminelle retenue" pour le décès de la star. La police de ce pays du Golfe a "toutes les informations sur la mort" du DJ de 28 ans, mais "refuse de les rendre publiques pour des raisons de confidentialité" à la demande de la famille, a poursuivi cette source sous couvert d'anonymat.
L'hôtel Muscat Hills Resort à Mascate, où le DJ a séjourné avant sa mort, a indiqué samedi sur Instagram qu'"Avicii semblait de vraiment de bonne humeur et s'amusait, il était très amical avec tout le monde". De Madonna à David Guetta, les messages d'artistes et d'anonymes ont afflué sur les réseaux sociaux pour saluer la mémoire du jeune Suédois et sa contribution à la "House" dont il était un des représentants les plus écoutés.
À l'initiative du DJ/producteur Sebastian Ingrosso et du collectif Swedish House Mafia, plusieurs milliers de personnes, souvent jeunes, se sont rassemblées samedi après-midi sur la place Sergels Torg, dans le centre de la capitale suédoise, où étaient diffusés en boucle ses titres les plus populaires.
"C'était un Mozart moderne", s'est avancé, ému, Chris Koskela, 61 ans. "Un des plus grands artistes que la Suède ait connus, au niveau de Madonna ou de David Bowie", a indiqué à l'AFP ce professeur de langues alors que la foule, souvent jeune, dansait sur "Wake me up" ou "Levels". "Je ne trouve pas de mots. Nous étions des gamins de Suède avec des rêves et Tim nous a inspirés comme il a inspiré des millions d'autres", a tweeté Sebastian Ingrosso.
Dans la nuit de vendredi 20 avril à samedi 21 avril, les clubs de Stockholm ont observé une minute de silence et l'Ericsson Globe, une des plus grandes arènes de Stockholm qu'il avait remplie trois soirs de suite en 2014, a projeté son nom sur sa façade.
À l'époque, rappelle la journaliste spécialisée Annah Björk, responsable de la critique musicale au journal Svenska Dagbladet, Avicii suscitait "l'incompréhension absolue des adultes qui ne voyaient pas comment un type seul poussant des boutons sur son ordinateur pouvait attirer des foules dans le monde entier".
AFP/VNA/CVN