Le tatouage

La 11e édition du festival consacré à l’art de tatouage vient de s’achever à Nice (France). Quelque 180 artistes de plus de dix pays y étaient présents.

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Le tatouage est pratiqué en Eurasie depuis l’époque néolithique. Le mot vient du tahitien "tatau", lui-même dérivé de l’expression "Ta-atoua" dont la racine "ta" signifie: marquer, dessiner. Ce n’est qu’en 1770 que les Européens le redécouvrent, lors d’explorations dans le Pacifique avec le capitaine James Cook.
À l’origine, ces marques sur la peau étaient des signes d’appartenance à un groupe (tribus, clans religieux, pirates, prisonniers, etc.), mais aussi à certaines classes sociales. Dans les années 1990, un véritable engouement pour le tatouage est né, devenant ainsi une mode et un moyen de revendiquer son originalité, de séduire, s’embellir, ou encore provoquer. Il correspond aussi pour certains à une matérialisation indélébile d’un moment de sa vie, agréable ou douloureux.
Actuellement, de nombreux salons lui sont dédiés dans le monde. Et si ces lignes ou les photos qui les ont immortalisées vous donnent envie de laisser l’un de ces tatoueurs tenter l’expérience sur votre épiderme, sachez que le prix de leurs prestations est en fonction de la taille du dessin, mais aussi de la notoriété de l’artiste.
Pour un petit dessin, comptez 90 euros, pour une œuvre plus importante comme sur la surface du dos, il faudra débourser plusieurs milliers d’euros.

Texte et photos: Daniel Ambrogi/CVN

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