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L'île Moucha, un des sites touristiques favoris à Djibouti. |
Photo: Archives/CVN |
"Cette distinction, aussi méritoire qu'elle soit, nous ne la prenons ni comme une consécration, ni comme une récompense. Mais comme un encouragement. Un encouragement à persévérer sur la voie que nous nous sommes tracée dans le développement du tourisme", a déclaré le président Guelleh, reconnu en mars en tant que "leader mondial du tourisme" et membre de l'Académie européenne du tourisme.
Il a surtout tenu à rappeler que beaucoup de personnes de par le monde réduisent encore son pays "à des clichés et à des étiquettes anachroniques."
Il y a, a-t-il dit, différentes façons de définir et de percevoir Djibouti. "Certains parlent de nous comme d'un caillou au milieu du désert. D'autres, sans doute nostalgiques d'une époque coloniale pourtant révolue, nous réduisent à une pancarte sur laquelle est écrite +Territoire (français) des Afars et des Issas+. Les plus innovants nous identifient à une base géostratégique pour les puissances militaires."
"Pour nous et pour tous ces citoyens du monde qui ont eu l'occasion de séjourner dans notre pays, Djibouti, c'est cette terre de rencontres et d'échanges aux confluents de toutes les routes, maritimes, terrestres et aériennes. Djibouti, c'est une histoire et même une préhistoire que la géologie, la géographie et l'archéologie ne cessent de raconter à travers les temps et les âges", a-t-il insisté.
Vue aérienne de la capitale Djibouti-Ville. |
Photo: ST/CVN |
"Djibouti a fait le choix d'un tourisme de niche, qui met en relation les individus, les cultures et les civilisations. Le choix d'un tourisme qui a un rôle important à jouer dans le dialogue des cultures et dans le vivre ensemble. Le choix de l'équilibre entre nos objectifs de développement et l'indispensable protection de nos patrimoines sociaux, culturels et environnementaux", a-t-il dit.
"C'est un choix difficile dont les dividendes, bien que prometteurs, sont pour l'heure encore maigres. Mais un choix que mon pays assume par devoir d'équité et de justice vis-à-vis des générations futures de notre pays", a reconnu enfin le chef de l'État djiboutien.