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Examen médical d'un travailleur étranger à Singapour, le 8 avril. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Le kit, connu sous le nom de cPass, est utilisé la recherche d’un vaccin potentiel contre le SARS-CoV-2 qui cause la maladie, la vérification de la proportion de la population infectée et le traçage des contacts, ce qui est essentiel à mesure que Singapour assouplit le "circuit breaker", mesure plus stricte de distanciation sociale.
Les avantages du nouveau test par rapport aux autres actuellement utilisés sont qu’il est rapide, peut isoler les anticorps et qu’il peut être utilisé dans la recherche régulière ou en milieu hospitalier plutôt que d’avoir besoin d’une expertise et d’un équipement spécialisés.
Les anticorps, encore appelés immunoglobulines, sont produits par notre système immunitaire suite à une attaque pathogène. Identifier le type d’anticorps présents dans une population, permettra d’identifier les individus asymptomatiques : récemment contaminés et possiblement contagieux ; immunisés et non-contagieux ou ayant été exposés au virus il y a plus d’une semaine.
Ce test pourrait être envisagé au sein de groupes à risque, tels que le personnel hospitalier, et pourrait déboucher sur la mise en place de nouvelles mesures de protection. Ce dépistage à réponse instantanée sera réalisé à partir d’une goutte de sang, prélevée à l’extrémité d’un doigt.
Il sera développé par des experts de la DUKE-NUS Medical School de Singapour en collaboration avec la compagnie de biotechnologie GenScript Biotech Corporation et le Hub de développement des diagnostics (DxD Hub) de l’Agence de la science, de la technologie et de la recherche (A-STAR).
VNA/CVN