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Des touristes marchent sur un pont du côté brésilien des chutes d'Iguazu, le 18 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'administration des Parcs nationaux d'Argentine avait fermé vendredi 3 juin "pour raison de sécurité" le circuit menant à la chute la plus spectaculaire du parc, dite la "Gorge du diable" en raison de la "montée extraordinaire" des eaux du Rio Iguazu qui l'alimente.
Les eaux léchaient les passerelles d'acier menant au bord de la chute, de 80 mètres, et le débit habituel de 1.500 à 2.000 m3 par seconde avait approché 12.000 m3, conséquence de pluies intenses et répétées dans le nord-est argentin et le sud brésilien.
Des excursions en bateau, qui s'approchent au bas de certaines chutes, avaient aussi été suspendues. Mais d'autres circuits du parc, menant à de nombreuses autres chutes - le parc en compte 275 -, étaient restés ouverts aux visiteurs, en cette basse saison.
Les chutes d'Iguazu, considérées comme une des sept merveilles naturelles du monde par la fondation New7Wonders, accueillent environ 1,5 million de visiteurs par an.
Après plusieurs jours d'inspection et de travaux, l'administration des Parcs a indiqué mardi que "les passerelles et le mirador de l'emblématique" Gorge du diable seront rouverts au public mercredi matin.
"Un tout petit tronçon de la passerelle endommagé a dû être réparé", a précisé un garde du Parc, Rodrigo Castillo. En 2014, une crue supérieure à celle de cette année avait emporté une partie des passerelles, qui ont été reconstruites depuis.
À l'inverse en 2020, le Parc d'Iguazu avait connu une sécheresse historique, avec un débit abaissé à quelque 500 m3 par seconde, qui avait temporairement tari plusieurs chutes
Le Parc national d'Iguazu, conjointement avec son homologue brésilien le Parc national d'Iguaçu - classés tous deux au Patrimoine mondial de l'UNESCO - abrite 275 chutes d'eau (dont 80% côté argentin) sur un arc de 2.700 mètres dans la forêt tropicale, à 1.300 km au nord de Buenos Aires.