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Du personnel médical examine les passagers à la recherche de symptômes de la variole du singe, à l'aéroport international de Chennai, le 3 juin en Inde. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un chiffre sans doute sous-estimé en raison d'informations épidémiologiques limitées, et "il est très probable que d'autres pays identifieront des cas et qu'il y aura une nouvelle propagation du virus", a ajouté l'OMS.
Peu d'hospitalisations ont été signalées, en dehors de l'isolement des patients.
Les pays non endémiques ayant signalé le plus de cas sont la Grande-Bretagne (207), l'Espagne (156), le Portugal (138), le Canada (58) et l'Allemagne (57).
Hors Europe et Amérique du Nord, des cas ont également été signalés - un seul à chaque fois - en Argentine, en Australie, au Maroc et dans les Émirats arabes unis.
"Bien que le risque actuel pour la santé humaine et pour le grand public reste faible, le risque pour la santé publique pourrait devenir élevé si ce virus exploite l'opportunité de s'établir dans des pays non endémiques en tant qu'agent pathogène humain répandu", a déclaré l'agence onusienne dans une mise à jour de son appréciation de la maladie.
"L'OMS évalue le risque au niveau mondial comme modéré étant donné que c'est la première fois que de nombreux cas et grappes de cas de variole du singe sont signalés simultanément dans des pays non endémiques et endémiques", a-t-elle ajouté.
Selon l'OMS, aucun décès n'a été signalé dans les pays non endémiques, contrairement aux endémiques : Cameroun, République centrafricaine, Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Liberia, Nigeria, Sierra Leone, Gabon, Côte d'Ivoire, ainsi que Ghana, où la maladie a été identifiée chaez les animaux uniquement.
Dns les sept premiers de ces pays, 66 décès ont été signalés au cours des cinq premiers mois de 2022.