>>La semaine de 4 jours testée à grande échelle au Royaume-Uni
La brasserie Pressure Drop, dans le nord de Londres, fait partie des entreprises qui vont participer à un test géant de travail en semaine de quatre jours. |
Le projet pilote, qui se présente comme la plus grande expérience de travail flexible de ce type, a été lancé par le groupe "4 Day Week Global", aux côtés du groupe de réflexion Autonomy et de chercheurs des universités de Cambridge, d'Oxford et du Boston College.
Le lancement de l'essai intervient après une réaction défavorable de certains patrons contre le travail flexible. La semaine dernière, Elon Musk, directeur général de Tesla, ayant demandé à son personnel de retourner au bureau pour un minimum de 40 heures par semaine, selon un courriel publié par Reuters.
De même, les fonctionnaires britanniques sont continuellement exhortés à retrouver les bureaux de Whitehall par des ministres de premier plan au Royaume-Uni.
Les entreprises qui ont adhéré au programme vont de l'enseignement et du conseil à la banque, en passant par l'informatique, la distribution et le recrutement. Toutes ont accepté de permettre aux chercheurs de mesurer l'impact sur la productivité et le bien-être, ainsi que sur l'environnement et l'égalité des sexes.
Des essais de la semaine de quatre jours devraient également débuter dans le courant de l'année en Ecosse et en Espagne, alors que plusieurs entreprises, telles que WANdisco, société technologique cotée à l'AIM, et la banque en ligne Atom, avaient déjà mis en place spontanément des programmes similaires, dans l'espoir d'améliorer la productivité au bureau, ainsi que le moral du personnel.