Le ministère saoudien de la Santé a informé l'OMS de deux nouveaux cas confirmés de coronavirus, indique l'OMS dans un communiqué.
"Le premier patient est un homme de 48 ans, qui souffrait de multiples affections et qui est tombé malade le 29 avril 2013. Son état est stable", précise l'organisation basée à Genève.
Un microbiologiste observe des échantillons dans un microscope. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le second patient est un homme de 58 ans, qui souffrait aussi d'une affection (non précisée par l'OMS) et qui est tombé malade le 6 avril. Il a pu toutefois totalement guérir et est sorti de l'hôpital le 3 mai.
Les deux patients avaient été en lien avec le même centre médical, en Arabie saoudite, où plusieurs cas du nouveau coronavirus ont été confirmés depuis début mai.
Depuis le début du mois, 15 cas - 12 hommes et 3 femmes - ont été détectés dans cet établissement, dont 7 sont décédés. "Le gouvernement mène une enquête sur cette épidémie", souligne l'OMS.
Le nouveau coronavirus - nCoV dans le jargon médical - a été détecté pour la première fois à la mi-2012.
Des cas d'infection par ce nouveau coronavirus ont jusqu'ici été détectés en Arabie saoudite, en Jordanie, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France.
Au total, 33 cas confirmés dans le monde ont été notifiés à l'OMS et 18 personnes sont décédées après avoir été contaminées par ce virus, dont 11 en Arabie saoudite.
L'OMS ne dispose pas d'assez d'informations pour parvenir à des conclusions sur le mode et la source de transmission du coronavirus. Mais l'organisation continue d'appeler à la vigilance à l'égard de cette grave infection respiratoire.
Elle demande en particulier aux établissements sanitaires de faire preuve de vigilance vis-à-vis des personnes souffrant d'infection respiratoire aiguë et qui se sont récemment rendues dans une région où le nouveau coronavirus a été détecté.
Une épidémie de SRAS a causé la mort de plus de 800 personnes en Chine en 2003, déclenchant une alerte sanitaire à l'échelle mondiale. Le nouveau virus est cependant différent du SRAS, notamment parce qu'il provoque une insuffisance rénale rapide.
AFP/VNA/CVN