>>Suites des attentats de Bruxelles : aucune annulation de circuits en Europe
>>Attentats de Bruxelles : deux nouvelles inculpations pour "assassinats terroristes"
Le hall des départs à l'aéroport de Bruxelles de Zaventem. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après 87 annulations la veille, Brussels Airlines a dû annuler 36 vols prévus le matin du 14 avril au départ et à l'arrivée de cet aéroport international qui est sa grande plateforme d'activité.
"Mais on prévoit de faire nos opérations de manière tout à fait normale à partir de 12h00 (10h00 GMT)", a précisé une porte-parole de la compagnie, Wencke Lemmes.
Elle a souligné que la décision d'annuler encore 24 vols à l'arrivée et 12 au départ de Bruxelles-Zaventem avait été prise le 12 avril, avant de savoir que les aiguilleurs du ciel reprendraient leur travail au complet le matin du 14 avril.
"Comme tout le monde a repris le travail, on a bon espoir que pour cet après-midi ce sera pareil", a déclaré Dominique Dehaene, porte-parole de Belgocontrol, la société publique chargée de la sécurité du trafic dans le ciel belge.
"Pour l'instant et jusqu'à 15h00 en tout cas, tout se déroule normalement" dans le contrôle aérien, a renchéri Florence Muls, porte-parole de Brussels Airport, gestionnaire du site de Zaventem.
Le 13 avril, 14 absences dans cette équipe d'une trentaine de contrôleurs assurant le service de 07h00 à 15h00 avaient fortement perturbé le trafic aérien, principalement à Bruxelles-Zaventem. Quelque 200 vols avaient dû être annulés.
Le mouvement de grève, entamé le 12 avril, avait été décidé sans préavis par une minorité de contrôleurs opposés à un accord sur les fins de carrière prévoyant leur "mise en disponibilité" à 58 ans, contre 55 ans auparavant.
Il est intervenu dans un climat post-attentats très tendu, au point que le Premier ministre belge Charles Michel a fustigé "une grève sauvage totalement inacceptable".
Le hall des départs de Bruxelles-Zaventem a été dévasté par un double attentat-suicide le 22 mars et ce n'est que le 3 avril que le trafic avait pu reprendre partiellement grâce à la mise en place d'un hall provisoire et à un renforcement de la sécurité. Un retour à la normale n'est pas prévu avant le début de l'été.