Les représentants du G6, composé par la France, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Pologne, et Mme Napolitano devaient en particulier aborder "la lutte contre le terrorisme dans le Sahel" , selon une porte-parole du ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba.
Le coordonnateur de la lutte antiterroriste de l'Union européenne (UE), Gilles de Kerchove, participe aussi à cette réunion, organisée au palais du Pardo, ancienne résidence du dictateur Franco, qui accueille généralement les chefs d'État étrangers en visite officielle en Espagne.
M. de Kerchove a achevé le 21 juin une visite à Alger où il a évoqué avec des responsables algériens la lutte antiterroriste, en particulier contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui opère dans plusieurs pays du Sahel, où elle commet des attentats et procède à des enlèvements.
La réunion du G6 à Madrid "doit aussi porter sur la lutte contre le crime organisé, qu'il s'agisse de trafic de drogue ou de prostitution par exemple, et sur l'immigration illégale" , a ajouté la porte-parole espagnole.
Le G6, qui existe depuis 2003, est un groupe informel des six plus grands pays de l'UE. Les États-Unis y sont représentés à Madrid par Mme Napolitano et par le vice-procureur général, James Cole.
Avant le début de la réunion, l'Espagne et les États-Unis ont signé un accord bilatéral de coopération scientifique et technologique, dans le but d'échanger leurs connaissances en matière de lutte contre les menaces pour la sécurité intérieure.
AFP/VNA/CVN