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Le dernier marathon de New York a été remporté par l’Éthiopien Lelisa Desisa, le 4 novembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les "majors", association qui regroupe six des plus grands marathons du monde (Tokyo, Boston, Chicago, New York, Berlin, Londres), annoncent dans un communiqué le financement du programme antidopage "révolutionnaire" de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), avec une "politique de contrôles menée grâce aux enquêtes et au renseignement" ciblant le très haut niveau.
L’AIU s’occupe depuis 2017 des tests, enquêtes et poursuites pour la lutte notamment contre le dopage, la corruption ou la fraude au sein de l’athlétisme mondial.
La participation des "majors", à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros annuels sans que le montant exact ne soit dévoilé, permet l’embauche d’au moins une personne supplémentaire et l’augmentation des moyens d’investigation ciblant les meilleurs marathoniens du monde.
"L’investissement permet de mieux enquêter sur les marathoniens, afin d’identifier les coureurs +à risques+, puis d’établir un plan de contrôle antidopage sur le bon athlète au bon moment, plutôt qu’un programme de contrôles plus général", a détaillé à plusieurs médias le directeur de l’AIU Brett Clothier.
"L’antidopage est une priorité pour nous, en tant qu’organisateurs des plus grands marathons du monde, l’intégrité de nos courses étant absolument vitale", a indiqué Hugh Brasher, le directeur du marathon de Londres couru le 28 avril.
L’athlétisme a été marqué ces dernières années par de retentissants scandales de dopage. La discipline du marathon a été notamment touchée récemment par les suspensions pour dopage de deux stars kényanes, Rita Jeptoo (trois victoires à Boston, deux à Chicago) et Jemima Sumgong (victoire à Londres et aux Jeux de Rio en 2016).
D’un point de vue antidopage, "le marathon est une priorité due au succès des courses sur route, qui sont les épreuves les plus lucratives de l’athlétisme mondial, entraînant ainsi un fort risque de dopage", a reconnu M. Clothier.
AFP/VNA/CVN