>>Mondial à 48 au Qatar, ça se dessine
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Le président de la FFF Noël Le Graët en conférence de presse à Istra près de Moscou lors du Mondial le 14 juin 2018. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous, en Europe, on voit les choses différemment, mais il y a beaucoup de continents où une ou deux places supplémentaires ne seraient pas trop malvenues, à condition d'organiser la compétition différemment", a expliqué Noël Le Graët, président de la la Fédération française de football (FFF).
"Le nombre ne me gêne pas, parce que finalement les meilleures (nations) se retrouvent" à l'approche de la finale, a développé le dirigeant, à propos du projet de la FIFA de passer de 32 à 48 équipes dès le Mondial-2022 au Qatar.
Certes, le niveau de jeu risque de baisser lors des phase de poules, "mais ça ne va pas empêcher le Brésil d'être le Brésil et la France d'être la France. On ne peut pas être contre le fait que d'autres pays aient les mêmes envies que les grands".
Le patron de la FFF a pris l'exemple des éliminatoires de l'Euro-2020: "Dans les poules, il y a des petites nations, sans que ce soit péjoratif. Et on souffre pour remplir les stades. Mais c'est peut-être aussi aux pays qui ont un peu de moyens d'être un peu plus généreux", a-t-il estimé en citant les matches des Bleus contre la Moldavie, l'Albanie ou Andorre, pour lesquels il sera "impossible de remplir le stade de France".
Interrogé récemment sur le sujet, le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, avait exprimé un avis moins tranché. "Ce n'est pas nous qui allons décider" mais quoi qu'il arrive "on s'adaptera", avait-il répondu, en évoquant l'augmentation du nombre de matches et la réduction du temps de récupération.
AFP/VNA/CVN