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Mauricio Pochettino, le 9 novembre, lors du match nul entre Tottenham et Sheffield à Londres. |
"Les résultats domestiques à la fin de la saison dernière et au début de celle-ci ont été extrêmement décevants", a sobrement expliqué le club de Londres, actuel 14e du championnat d'Angleterre.
En cause, une spirale négative et un jeu en déliquescence : dans sa folle course européenne la saison dernière, Tottenham avait en effet laissé des forces en Premier League, ne remportant que trois de ses douze derniers matches.
Et s'ils ont terminé dans les places européennes (4e), les Spurs le doivent surtout à l'incapacité chronique d'Arsenal et Manchester United à tenir le rythme.
Ces mauvais résultats se sont poursuivis cette saison puisque le club londonien pointe à la 14e place, à onze longueurs de la 4e place, synonyme de C1, et à vingt du leader Liverpool.
Pire, Tottenham, éliminé en Coupe de la Ligue par un club de D4, n'a plus remporté de match (trois nuls, deux défaites) de Premier League depuis la réception de Southampton (2-1), le 28 septembre.
Usure mutuelle
La Ligue des champions est essentielle pour les Spurs, qui se sont installés dans leur nouveau stade en avril 2019. Et où ils ont notamment subi la défaite européenne la plus lourde de leur histoire, face au Bayern Munich (7-2).
"Peut-être que mon message vous ennuie mais le football se joue aujourd'hui, pas hier (...) Il faut faire les choses aujourd'hui et demain. Ce n'est pas les expériences ou ce qui s'est passé il y a trois mois qui compte", avait rétorqué Pochettino, un brin irrité, à un journaliste qui lui demandait début octobre où étaient passés les Spurs du printemps.
Cet été, Tottenham, qui a dépensé plus d'un milliard d'euros pour sa nouvelle enceinte, a notamment recruté le milieu de terrain français Tanguy Ndombele (60 millions d'euros) et le défenseur anglais Ryan Sessegnon (environ 40 millions d'euros).
Mais ces arrivées n'ont pas réussi à compenser un vestiaire perturbé par les fins de contrat proches de cadres tels que Christian Eriksen, Toby Alderweireld ou Jan Vertonghen.
"Je ne peux pas assez remercier cette homme", a écrit le milieu de terrain international Dele Alli, accompagnant son tweet d'une photo de Pochettino.
"Il m'a tellement appris et je lui suis tellement reconnaissant pour tout ce qu'il a fait pour moi. Bonne chance et j'espère te revoir bientôt, mon ami", a-t-il ajouté.
Une finale en forme cadeau empoisonné
Mais le message de Pochettino passait-il encore ? "Nous avons une équipe pleine de talent, nous devons retrouver l'énergie pour offrir une saison positive à nos supporters", a simplement répondu le président Daniel Levy.
Arrivé sur le banc des Spurs en 2014, l'ancien défenseur du PSG, 47 ans, avait pourtant guidé le club vers une finale de Ligue des champions, la première de son histoire, perdue devant Liverpool (2-0).
"Nous étions extrêmement hésitants à faire ce changement et ce n'est pas une décision que nous avons prise à la légère", a assuré le club dans le communiqué, Pochettino ayant mené quatre fois dans le top 4 le club londonien. Les Spurs n'avaient atteint ce niveau qu'à deux reprises lors des 22 saisons précédant l'arrivée du technicien argentin.
Selon la presse anglaise, quatre noms émergent pour remplacer Pochettino: l'Allemand Julian Nagelsmann (RB Leipzig), l'Anglais Eddie Howe (Bournemouth) ou les Italiens Carlo Ancelotti (Naples) et Massimiliano Allegri (libre).
Mais c'est surtout le Portugais Jose Mourinho qui semble tenir la corde, Sky Sports assurant même que les Spurs et "The Chosen One" étaient déjà en contacts.
Tottenham est toujours en course pour une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, dans un groupe où figurent également le Bayern mais aussi l'Etoile Rouge de Belgrade et l'Olympiakos.