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Logo d'Amazon. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Fondé en 2021 par des anciens d'OpenAI, Anthropic développe des interfaces d'IA générative similaires à ChatGPT.
Ses dirigeants se veulent aux avant-postes de l'IA responsable, consacrant temps et moyens à contrôler les possibles dérives de leurs logiciels.
À l'issue de ce nouvel investissement, Amazon demeurera actionnaire minoritaire de cette société basée à San Francisco (Californie).
Sollicité par l'AFP concernant le poids exact d'Amazon au capital d'Anthropic, cette société s'est refusée à tout commentaire. Le groupe n'a pas non plus répondu à une question relative à sa valorisation.
Le site The Information avait indiqué, en septembre, qu'Anthropic discutait avec plusieurs investisseurs d'une prise de participation sur la base d'une valorisation comprise entre 30 et 40 milliards d'USD.
L'élargissement de ce partenariat prévoit qu'Anthropic bénéficiera de l'accès aux infrastructures d'Amazon Web Services (AWS), filiale d'Amazon dédiée à l'informatique à distance (cloud), pour stocker ses données et développer ses modèles d'IA générative.
Amazon avait déjà investi 4 milliards d'USD au capital d'Anthropic, en deux tranches, l'une en septembre 2023, l'autre en mars 2024.
Amazon a déjà intégré les modèles d'Anthropic à sa plateforme Amazon Bedrock, qui propose également d'autres interfaces, notamment celles de Meta et Mistral AI.
Anthropic a lancé son assistant d'IA générative Claude en mars 2023.
Il a ensuite proposé de nouvelles versions plus puissantes, la dernière étant Claude 3.5 Sonnet, aux capacités supérieures à la plupart de ses concurrents et proches de celle du o1 d'OpenAI, lancé en septembre.
Outre Amazon, Anthropic compte également parmi ses actionnaires Alphabet, maison mère de Google, qui a investi 2 milliards d'USD dans la start-up l'an dernier.
Selon l'agence Bloomberg, le ministère américain de la Justice souhaiterait pousser Alphabet à se défaire de cette participation, estimant qu'elle joue un rôle dans l'abus de position dominante de Google sur le marché de la recherche en ligne.
AFP/VNA/CVN