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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 27 avril 2018. |
L'indice CAC 40 a gagné 16,00 points à 5.231,85 points, dans un volume d'échanges faible de 2,9 milliards d'euros. Vendredi 22 février, il avait clôturé en hausse de 0,38%. "Le marché a interprété le fait que Trump remette à plus tard la conclusion d'un accord commercial avec la Chine comme positif", a relevé Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale d'Oddo BHF Securities. Dimanche 24 février, après six jours de pourparlers entre les deux premières puissances économiques mondiales, le président des États-Unis, affirmant que "des progrès significatifs" avaient été réalisés dans les discussions, a reporté sine die la date butoir du 1er mars à laquelle Washington devait relever les droits de douane supplémentaires sur les importations chinoises.
Donald Trump a par ailleurs annoncé lundi 25 février un sommet avec le président chinois Xi Jinping sur le conflit commercial afin de "signer" un accord. "Donald Trump et visiblement également les autorités chinoises semblent dire qu'ils ont fait quelques progrès", ce qui a participé à la hausse du marché", a poursuivi M. Jacoby. Mais selon le spécialiste, la vraie raison de la bonne tenue des indices est à chercher "essentiellement dans le fait que la plupart des publications des entreprises étaient plutôt de bonne facture".
Dans ce contexte, les opérateurs ont "retrouvé un peu d'appétit au risque" tandis que les sujets touchant à la guerre commerciale et au Brexit "ont été remis un peu à l'arrière-plan", a poursuivi M. Jacoby. La Première ministre britannique Theresa May a différé dimanche 24 février, "d'ici au 12 mars", un vote des députés sur l'accord de Brexit, voulant se donner plus de temps pour tenter de renégocier le texte avec Bruxelles, malgré l'échéance qui se rapproche dangereusement. De son côté, le président du Conseil européen Donald Tusk a estimé lundi 25 févfier qu'un délai supplémentaire pour le Brexit, au-delà de la date limite du 29 mars, serait une solution "rationnelle" pour Londres.
L'automobile et l'acier en forme
En matière de valeurs, la sidérurgie a fini bien orientée, soutenue par les nouvelles liées à la Chine. Eramet a progressé de 6,69% à 52,45 euros. Vallourec a avancé de 2,48% à 2,19 euros et ArcelorMittal de 1,66% à 20,85 euros. Le secteur automobile a également profité de l'allongement de la durée de la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine. Faurecia est monté de 3,53% à 42,58 euros, Valeo a gagné 3,26% à 28,80 euros, Michelin a progressé de 2,72% à 105,90 euros tandis que Peugeot a pris 2,02% à 22,76 euros et Renault 1,76% à 60,79 euros.
Crédit Agricole a progressé de 1,82% à 10,75 euros après que sa filiale Caceis, spécialisée dans les services financiers aux investisseurs institutionnels, a annoncé le lancement d'une offre publique d'achat sur l'intégralité du capital du groupe néerlandais KAS Bank, valorisé à 188 millions d'euros. LVMH a pris 1,05% à 302,90 euros. Le géant du luxe a annoncé monter en puissance dans la production de lunettes, avec la construction d'une deuxième manufacture en Italie avec son partenaire Marcolin.
Vivendi s'est adjugé 0,17% à 24,27 euros après que le groupe a relancé ses attaques contre le fonds américain Elliott qui prône une cession du réseau fixe de Telecom Italia. Fnac Darty a progressé de 2,71% à 71,95 euros.