>>Pas d'annulations de vols d'Air France, mais des retards prévus lundi
>>Air France dévoile en partie son "plan B", près de 3.000 postes menacés
"Ça compte, le dialogue social. Et quand il est interrompu par des violences, des contestations qui prennent des formes inacceptables, on voit ce que ça peut avoir comme conséquences sur l'image, sur l'attractivité" du pays, a déclaré le président socialiste lors d'un déplacement dans le Nord-Ouest de la France.
Le Premier ministre français Manuel Valls a fait savoir de son côté qu'il serait le 6 octobre en fin de matinée au siège de la compagnie Air France, à Roissy près de Paris, pour y rencontrer des membres de la direction agressés le 5 octobre après la confirmation de la possible suppression de 2.900 postes.
En visite au Japon, Manuel Valls s'était dit le 5 octobre "scandalisé par les violences inacceptables" survenues lors d'une réunion du comité central d'entreprise (CCE) de la compagnie et avait exprimé "tout son soutien" à la direction.
Lors de ce comité visant à informer les syndicats du projet de restructuration de l'entreprise, détenue à 17,6% par l'État français, la situation avait brutalement dégénéré avec l'agression du directeur des ressources humaines.
Pierre Plissonnier, responsable de l'activité long courrier à Air France, avait été malmené de la même manière par les manifestants.
Au total sept personnes ont été blessées dont un grièvement, un vigile, selon un porte-parole de la compagnie aérienne.
À la réunion, la direction a confirmé la mise en œuvre d'un plan "alternatif" au projet de développement "Perform 2020", décidé après l'échec de négociations avec les personnels navigants sur de nouveaux efforts de productivité. Ce "plan B" induirait un sureffectif de 300 pilotes, 900 hotesses et stewarts et 1.700 personnels au sol.
>>Air France dévoile en partie son "plan B", près de 3.000 postes menacés
"Ça compte, le dialogue social. Et quand il est interrompu par des violences, des contestations qui prennent des formes inacceptables, on voit ce que ça peut avoir comme conséquences sur l'image, sur l'attractivité" du pays, a déclaré le président socialiste lors d'un déplacement dans le Nord-Ouest de la France.
Pierre Plissonnier, responsable de l'activité long-courrier à Air France, s'échappe en escaladant un grillage, le 5 octobre à Roissy-en-France. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Premier ministre français Manuel Valls a fait savoir de son côté qu'il serait le 6 octobre en fin de matinée au siège de la compagnie Air France, à Roissy près de Paris, pour y rencontrer des membres de la direction agressés le 5 octobre après la confirmation de la possible suppression de 2.900 postes.
En visite au Japon, Manuel Valls s'était dit le 5 octobre "scandalisé par les violences inacceptables" survenues lors d'une réunion du comité central d'entreprise (CCE) de la compagnie et avait exprimé "tout son soutien" à la direction.
Lors de ce comité visant à informer les syndicats du projet de restructuration de l'entreprise, détenue à 17,6% par l'État français, la situation avait brutalement dégénéré avec l'agression du directeur des ressources humaines.
Pierre Plissonnier, responsable de l'activité long courrier à Air France, avait été malmené de la même manière par les manifestants.
Au total sept personnes ont été blessées dont un grièvement, un vigile, selon un porte-parole de la compagnie aérienne.
À la réunion, la direction a confirmé la mise en œuvre d'un plan "alternatif" au projet de développement "Perform 2020", décidé après l'échec de négociations avec les personnels navigants sur de nouveaux efforts de productivité. Ce "plan B" induirait un sureffectif de 300 pilotes, 900 hotesses et stewarts et 1.700 personnels au sol.
AFP/VNA/CVN