>>Irak : un nouveau Premier ministre pour sortir de la crise, Maliki conteste
L'hôtel de luxe Al-Rasheed, dans la "Zone verte" de Bagdad, avant sa réouverture. |
Occupée après l'invasion de 2003 par les forces américaines et l'ambassade des États-Unis, cette zone de 10 km2 au cœur de Bagdad était considérée par les Irakiens comme le symbole de l'occupation américaine avant que son contrôle ne soit transféré aux autorités irakiennes en 2009.
"Le Premier ministre a ouvert la Zone verte à la circulation des personnes et des véhicules", selon un communiqué de son bureau. "Cette ouverture est l'une des mesures que nous avons promises aux Irakiens et nous l'avons réalisée aujourd'hui", a-t-il dit.
Cette mesure offre un accès limité à ce vaste secteur de la capitale irakienne, la circulation dans la plupart de ses rues nécessitant un badge spécial, mais elle devrait attirer la population et décongestionner la circulation à Bagdad.
M. Abadi avait annoncé l'ouverture de cette zone fin août après une série de manifestations contre la corruption et demandé aux forces de sécurité de faire "le nécessaire" pour assurer que les citoyens puissent y circuler.
Avant l'invasion de l'Irak par une coalition menée par les États-Unis en 2003, cette Zone internationale de Bagdad abritait les fastueux palais du président d'alors Saddam Hussein et d'autres responsables du régime.
Ces palais ont été occupés après 2003 par les forces étrangères puis par la nouvelle classe politique irakienne qui est aujourd'hui accusée de corruption généralisée. Fermé au public depuis l'invasion de 2003, ce vaste secteur était désormais connu sous le nom de Zone verte.
Régulièrement prise pour cible depuis, la Zone verte est entourée de hauts murs de béton, protégée par des chars, des véhicules blindés et des membres d'un corps d'élite des forces de sécurité.
Les forces américaines se sont retirées d'Irak fin 2011.