>>Le roi d'Arabie saoudite et le prince héritier rencontrent la famille du journaliste Khashoggi
>>Khashoggi: Erdogan promet la "vérité", Ryad assure ignorer où est le corps
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'adresse aux parlementaires de son Parti, l'AKP, le 23 octobre à Ankara. |
Trois semaines après le meurtre, la pression internationale sur Ryad ne cesse de s'accroître: le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à punir "toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires", dit "MBS".
Mardi soir 23 octobre, Donald Trump a affirmé que le prince héritier, avec qui il a dit avoir échangé lundi 22 octobre, lui avait assuré ne pas être impliqué dans le meurtre du journaliste. "Il a fermement dit qu'il n'avait rien à voir avec cela, c'était à un niveau inférieur", a déclaré le président américain lors d'une réunion avec des chefs militaires.
L'annulation des visas, première décision concrète annoncée par Washington à l'encontre de son allié de longue date, vise 21 personnes, qui se voient révoquer leur visa ou deviennent inéligibles à de futurs visas, a précisé Heather Nauert, la porte-parole du département d'État.
"Ces sanctions ne seront pas le dernier mot des États-Unis sur ce dossier", a averti le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.
Âgé de 59 ans, Jamal Khashoggi, un éditorialiste qui collaborait avec le Washington Post, a été tué le 2 octobre dans le consulat de son pays à Istanbul où il s'était rendu pour obtenir des documents administratifs en vue de son mariage.
AFP/VNA/CVN