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Le président américain Donald Trump lors d'une session de travail du G20, le 8 juillet à Hambourg. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Washington participera notamment à la prochaine conférence climatique annuelle de l'ONU, la COP23, qui se tiendra en novembre à Bonn en Allemagne. Selon le département d'État, "cette participation inclura les négociations en cours sur les lignes directrices pour mettre en œuvre l'Accord de Paris".
Le président américain Donald Trump a annoncé le 1er juin le retrait des États-Unis de cet accord visant à limiter le réchauffement climatique, signé en décembre 2015 par 195 pays dans la capitale française. Il a jugé le texte néfaste pour l'économie américaine, sans toutefois exclure de réintégrer le processus après renégociation, voire de conclure un "nouvel accord qui protège" les États-Unis.
Face à la déception exprimée par les partenaires de Washington, son secrétaire d'État, Rex Tillerson, avait toutefois assuré que la première puissance économique mondiale allait poursuivre ses efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
"Aujourd'hui, les États-Unis ont soumis une communication aux Nations unies (...) concernant l'intention des États-Unis de se retirer de l'Accord de Paris dès qu'ils le pourront", a déclaré le département d'État.
Selon les termes de l'accord, la notification officielle du retrait ne pourra intervenir en effet que trois ans après son entrée en vigueur, effective depuis le 4 novembre 2016. Donald Trump ne pourra donc dénoncer officiellement l'accord que fin 2019. Il y a ensuite un préavis d'un an pour pouvoir en sortir réellement.
"Comme le président l'a dit", "il est ouvert à revenir dans l'accord de Paris si les États-Unis peuvent trouver des termes qui leur soient plus favorables, plus favorables à leur économie, à leurs citoyens et à leurs contribuables", a ajouté la diplomatie américaine.