Le corps d'une quatrième personne, dont l'identité n'a pas été communiquée, a été retrouvé le 11 juin dans la matinée par les gendarmes et pompiers de haute montagne au fond du canyon qui serpente au pied du cirque d'I Cascittoni, à environ 1.500 m d'altitude, où a eu lieu l'accident.
On a appris par ailleurs qu'une randonneuse espagnole de 63 ans avait été blessée, toujours mercredi 10 juin et dans le même secteur, près du refuge de Tighettu, à 1.600 m d'altitude.
Au lever du jour, le 11 juin, tandis que les appels à la prudence se multipliaient, un hélicoptère Ecureuil de la gendarmerie a commencé des rotations à partir de la station de ski du petit village d'Asco, au pied du monte Cinto (2.706 m), point culminant de la Corse.
Il a déposé des équipes de gendarmes et de pompiers de haute montagne dans le cirque d'I Cascittoni, appelé aussi "cirque de la solitude".
Plusieurs personnes ont été portées disparues, selon un communiqué du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Les corps des trois premières personnes décédées, deux hommes et une femme, reposent dans une chapelle ardente à Corte, à la caserne Chabrières, cantonnement de l'Unité d'instruction de la Sécurité civile (UISC).
Les deux blessés graves sont hospitalisés à Bastia.
Au total, une douzaine de touristes belges et français se déplaçant en un ou plusieurs groupes ont été impliqués. Un bilan précis de l'accident, le plus grave enregistré dans la montagne corse depuis une trentaine d'années, était encore difficile à établir en raison des récits divergents émanant des survivants et des témoins.
Les secours sont dirigés par le préfet de Haute-Corse, Alain Thirion, et le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGMH) enquête sur les circonstances de ce nouveau drame sur le chemin de grande randonnée 20 (GR20).
Réputé parmi les plus délicats au monde, ce parcours de 15 étapes en deux semaines sur les plus hauts sommets de la Corse, qui en compte 117 dépassant 2.000 m, est chaque année le théâtre d'accidents en raison de sa difficulté et de l'imprudence de nombreux randonneurs.
L'accident s'est produit lors de la troisième du GR20 en partant du Nord, la plus technique et la plus éprouvante : ce parcours a été interdit le 11 juin.
À Asco, une noria de minibus a transporté les randonneurs encore présents vers la vallée.
Un hélicoptère de la gendarmerie décolle, le 10 juin après avoir ramené le corps de touristes tués sur le GR20 près d'Asco en Corse. Photo : AFP/VNA/CVN |
On a appris par ailleurs qu'une randonneuse espagnole de 63 ans avait été blessée, toujours mercredi 10 juin et dans le même secteur, près du refuge de Tighettu, à 1.600 m d'altitude.
Au lever du jour, le 11 juin, tandis que les appels à la prudence se multipliaient, un hélicoptère Ecureuil de la gendarmerie a commencé des rotations à partir de la station de ski du petit village d'Asco, au pied du monte Cinto (2.706 m), point culminant de la Corse.
Il a déposé des équipes de gendarmes et de pompiers de haute montagne dans le cirque d'I Cascittoni, appelé aussi "cirque de la solitude".
Plusieurs personnes ont été portées disparues, selon un communiqué du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Les corps des trois premières personnes décédées, deux hommes et une femme, reposent dans une chapelle ardente à Corte, à la caserne Chabrières, cantonnement de l'Unité d'instruction de la Sécurité civile (UISC).
Les deux blessés graves sont hospitalisés à Bastia.
Au total, une douzaine de touristes belges et français se déplaçant en un ou plusieurs groupes ont été impliqués. Un bilan précis de l'accident, le plus grave enregistré dans la montagne corse depuis une trentaine d'années, était encore difficile à établir en raison des récits divergents émanant des survivants et des témoins.
Les secours sont dirigés par le préfet de Haute-Corse, Alain Thirion, et le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGMH) enquête sur les circonstances de ce nouveau drame sur le chemin de grande randonnée 20 (GR20).
Réputé parmi les plus délicats au monde, ce parcours de 15 étapes en deux semaines sur les plus hauts sommets de la Corse, qui en compte 117 dépassant 2.000 m, est chaque année le théâtre d'accidents en raison de sa difficulté et de l'imprudence de nombreux randonneurs.
L'accident s'est produit lors de la troisième du GR20 en partant du Nord, la plus technique et la plus éprouvante : ce parcours a été interdit le 11 juin.
À Asco, une noria de minibus a transporté les randonneurs encore présents vers la vallée.
AFP/VNA/CVN