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Les longues heures de discussions menées depuis le 1er juin dans l'ancienne capitale allemande n'ont abouti qu'à un toilettage à minima du texte, long et illisible, issu du précédent round de négociations, en février à Genève.
Les délégués participent à la convention de l'ONU sur le climat à Bonn, en Allemagne, le 1er juin. |
Les pays membres de la convention de l'ONU sur le climat négocient en vue d'un accord à la conférence de Paris (Cop21) destiné à limiter le réchauffement mondial à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Faute de quoi, les scientifiques promettent des conséquences dramatiques (inondations, sécheresse, tempêtes, élévation du niveau de la mer etc) et de grandes difficultés d'adaptation.
Confus, le projet de texte de Genève, repris trois fois ligne par ligne par les délégués, aura perdu quelque 5 à 10% de son volume (80 pages en anglais, 130 en français), sans jamais trancher sur le fond les sujets.
La situation est telle que les États pourraient décider jeudi 10 juin de confier aux présidents des débats, l'Américain Daniel Reifsnyder et l'Algérien Ahmed Djoghlaf, le soin de le reprendre au cours de l'été.
Au-delà du nettoyage du document de toutes ses redondances, l'idée serait de "faire émerger des options politiques" pour enfin accélérer le processus, dit Romain Benicchio, de l'ONG Oxfam, au statut d'observateur.
Alors que les délégués ne disposeront plus que de dix journées de négociations officielles avant Paris, en septembre et octobre, il faut avancer entre les sessions : "Il y a de plus en plus de pays ou de groupes de pays pour dire qu'il faut absolument qu'on travaille entre les sessions, que les coprésidents avancent sur le texte pour qu'on ait quelque chose de plus politique à considérer".
AFP/VNA/CVN