>>Dernier jour à Bonn pour tenter de sortir de l'ornière
>>Les entrepreneurs du monde entier cherchent à peser dans la conférence climat
"Les gens se demandent peut-être ce que nous avons fait depuis deux semaines, eh bien je pense que nous avons fait beaucoup", a plaidé l'Américain Daniel Reifsnyder lors d'une conférence de presse, à six mois de la COP de Paris censée accoucher début décembre du tout premier accord universel contre le réchauffement climatique.
"Comment vous mesurez les avancées de cette session? Les parties ont accepté que nous-mêmes préparions un document de travail" sur la base du texte actuellement en discussion, a-t-il fait valoir, formulant l'espoir que les États acceptent le 11 juin en fin de session de leur confier le soin de continuer à travailler dessus durant l'été.
Acquérir la confiance des délégués est un élément clé dans la réussite d'un processus à 196 basé sur le consensus, a encore expliqué l'Américain, aux côtés de son collègue algérien Ahmed Djoghlaf.
Réunis depuis le 1er juin dans l'ancienne capitale allemande, les délégués des 196 membres de la Convention de l'ONU sur le climat n'ont abouti qu'à un toilettage a minima du texte, dense et confus, issu du précédent round de négociations à Genève.
Repris trois fois ligne par ligne par les délégués, le document a perdu 10% de son volume (80 pages en anglais, 130 en français), sans trancher sur le fond.
"Les parties ont reconnu qu'elles n'avaient pas fini le travail, parce que c'est impossible de réduire un texte avec 4.000 participants", a expliqué M. Djoghlaf.
Les coprésidents ont proposé aux délégués de leur remettre le 24 juillet une version amendée sur la forme, mais gardant toutes les options sur le fond.
Les délégations n'auront ensuite plus que dix jours de négociations officielles, en septembre et octobre, avant Paris. Une rallonge pourrait toutefois être accordée. Et "vous aurez d'ici la fin octobre l'avant-projet de paquet" en vue de la COP, a promis Ahmed Djoghlaf.
>>Les entrepreneurs du monde entier cherchent à peser dans la conférence climat
Les délégués à la conférence sur le climat, le 1er juin à Bonn. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les gens se demandent peut-être ce que nous avons fait depuis deux semaines, eh bien je pense que nous avons fait beaucoup", a plaidé l'Américain Daniel Reifsnyder lors d'une conférence de presse, à six mois de la COP de Paris censée accoucher début décembre du tout premier accord universel contre le réchauffement climatique.
"Comment vous mesurez les avancées de cette session? Les parties ont accepté que nous-mêmes préparions un document de travail" sur la base du texte actuellement en discussion, a-t-il fait valoir, formulant l'espoir que les États acceptent le 11 juin en fin de session de leur confier le soin de continuer à travailler dessus durant l'été.
Acquérir la confiance des délégués est un élément clé dans la réussite d'un processus à 196 basé sur le consensus, a encore expliqué l'Américain, aux côtés de son collègue algérien Ahmed Djoghlaf.
Réunis depuis le 1er juin dans l'ancienne capitale allemande, les délégués des 196 membres de la Convention de l'ONU sur le climat n'ont abouti qu'à un toilettage a minima du texte, dense et confus, issu du précédent round de négociations à Genève.
Repris trois fois ligne par ligne par les délégués, le document a perdu 10% de son volume (80 pages en anglais, 130 en français), sans trancher sur le fond.
"Les parties ont reconnu qu'elles n'avaient pas fini le travail, parce que c'est impossible de réduire un texte avec 4.000 participants", a expliqué M. Djoghlaf.
Les coprésidents ont proposé aux délégués de leur remettre le 24 juillet une version amendée sur la forme, mais gardant toutes les options sur le fond.
Les délégations n'auront ensuite plus que dix jours de négociations officielles, en septembre et octobre, avant Paris. Une rallonge pourrait toutefois être accordée. Et "vous aurez d'ici la fin octobre l'avant-projet de paquet" en vue de la COP, a promis Ahmed Djoghlaf.
AFP/VNA/CVN