Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas va diriger un gouvernement de transition chargé de préparer la tenue d'élections. |
Les deux hommes on signé l'accord en présence de l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, lors d'une cérémonie retransmise en direct à la télévision.
"La déclaration de Doha" prévoit la formation d'un gouvernement d'entente nationale dirigé par le président Mahmoud Abbas et formé de technocrates indépendants pour faciliter la tenue d'élections présidentielle et législatives et entamer la reconstruction de la bande de Gaza.
Le texte ne précise pas de date pour la tenue des élections, initialement prévues en mai selon l'accord de réconciliation conclu au Caire par le Fatah et le Hamas en avril 2011. L'application de cet accord de réconciliation, paraphé par l'ensemble des mouvements palestiniens en mai 2011, piétinait depuis des mois.
Les deux parties ont également convenu de "poursuivre le processus de restructuration de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP)", afin d'intégrer le Hamas et le Jihad islamique au sein de cette instance représentant les Palestiniens.
Dans ce contexte, et en même temps que les élections présidentielle et législatives dans les territoires palestiniens, le Conseil national palestinien (CNP, parlement en exil) devra être "de nouveau formé", ajoute le texte selon lequel une réunion de la commission de restructuration de l'OLP est prévue le 18 février au Caire.
Sur le dossier des détenus des deux camps, le président Abbas a annoncé "la libération de 64 prisonniers" du Hamas. "Nous avons signé cet accord pour qu'il soit appliqué, qu'il s'agisse des élections, du gouvernement ou de la réconciliation", a assuré le président de l'Autorité palestinienne après la signature.
"Nous sommes extrêmement sérieux", a insisté M. Mechaal, ajoutant que l'accord sur la réconciliation allait permettre aux Palestiniens "de se consacrer de toutes (leurs) forces à affronter l'ennemi".
AFP/VNA/CVN