>>Wall Street finit en hausse malgré les chiffres décevants de l'emploi privé américain
>>Wall Street progresse, plus optimiste sur le nouveau plan de relance
Des passants devant le New York Stock Exchange (NYSE) à Wall Street (New York), le 3 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Nasdaq a atteint un nouveau palier en finissant à 11.108,07 points (+1,00%), soit son 32e record de l'année. L'indice à forte coloration technologique a une nouvelle fois profité de la bonne santé de plusieurs de ses valeurs phares, dont Alphabet (+1,75%), la maison mère de Google, Amazon (+0,62%), Apple (+3,49) ou encore Microsoft (+1,60%).
Facebook pour sa part bondi de 6,49%, visiblement aidé par le lancement aux États-Unis mercredi 5 août de Reels, un service permettant de publier de courtes vidéos sur Instagram, qui fonctionne de façon similaire à la populaire application TikTok.
L'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, est monté de 0,68% à 27.386,98 points. L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,64% à 3.349,16 points. Le marché a bien accueilli jeudi les chiffres hebdomadaires du département du Travail montrant que 1,19 million de personnes s'étaient nouvellement inscrites au chômage la semaine dernière, un chiffre en baisse par rapport au 1,43 million de la semaine précédente et meilleur que les attentes des analystes.
Les nouvelles demandes d'allocations étaient montées les deux semaines précédentes avec la flambée de cas de COVID-19 dans le pays. Le gouvernement américain diffusera vendredi 7 août les chiffres mensuels de l'emploi et du taux de chômage. "Nous savons que la réouverture a profité à l'économie en mai et en juin", souligne Chris Low de FHN Financial. "Mais en juillet, l'attention s'est portée sur la hausse des nouvelles infections au coronavirus et sur les nouvelles restrictions dans des États comme l'Arizona, la Californie ou la Floride", poursuit l'expert. Les analystes s'attendent à un taux de chômage de 10,5% en juillet et à l'ajout de 1,48 million d'empois non-agricoles.
Optimisme
Par ailleurs, les investisseurs ont continué de suivre les négociations au Congrès entre républicains et démocrates autour de nouvelles mesures d'aide aux collectivités, entreprises et ménages frappés de plein fouet par les conséquences de la pandémie. Selon M. Low, les acteurs du marché sont "optimistes que le Congrès va bientôt parvenir à un compromis" même si les sujets de discorde restent nombreux.
Parmi les valeurs du jour, ViacomCBS a grimpé de 3,42%. Le groupe américain de médias et divertissement a dépassé les attentes au deuxième trimestre, la demande pour les programmes de télévision et de streaming pendant le confinement compensant en partie la chute des revenus publicitaires et du cinéma.
Le groupe hôtelier américain Hilton Worldwide Holdings a pris 3,39%. L'entreprise a fait part d'un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes du marché, pénalisé par la baisse de la fréquentation de ses enseignes en raison de la pandémie, mais son patron a dit que les réservations étaient reparties à la hausse à mesure que les restrictions s'étaient levées.
Restaurant Brands, la maison mère des chaînes de restauration rapide Burger King, Popeyes et Tim Hortons, a reculé de 4,20% malgré des résultats meilleurs que prévu et l'annonce que les ventes étaient revenues, à la fin du trimestre, à 90% de leur niveau d'avant pandémie. Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait à 0,542% vers 20h50 GMT contre 0,548% mercredi soir 5 août.