Ligue 1
Un nul au goût de victoire pour l'OM, Nice en costaud

Rudi Garcia ne boudera pas son plaisir : 48 heures après son arrivée à Marseille comme nouvel entraîneur, son équipe est repartie du Parc des Princes avec un nul sans prendre de but (0-0) face à l'armada, sans ressort, du Paris SG, dimanche 23 octobre pour le classico de la 10e journée de L1.

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L'attaquant du PSG Edinson Cavani face au défenseur de l'OM Rod Fanni, le 22 octobre au Parc des Princes.

L'autre fait du jour, c'est le succès de Nice, leader pourtant diminué et sans son "Super Mario", qui s'est comporté en patron à Metz (4-2), grâce notamment à un triplé d'Alassane Plea.

Pari réussi pour Rudi

Avant son arrivée vendredi 21 octobre au poste de coach de l'OM en remplacement de Franck Passi, les supporters marseillais n'attendaient rien de ce clasico au Parc. Alors un nul, sans prendre de but, c'est déjà un joli coup réussi par Rudi Garcia.

Certes, ce premier clasico de l'ère Frank McCourt, nouveau propriétaire américain de Marseille, ne restera pas dans les mémoires. Marseille n'a pas tiré une seule fois au but : c'est une première pour le statisticien Opta en 3900 matches de L1 analysés depuis 2006/07...

Mais peu importe, l'ex-coach de Lille et de la Roma a réussi à faire tenir son bloc et même imposé sa griffe en faisant glisser le brassard du biceps de Lassana Diarra à celui de Bafétimbi Gomis.

Pas de clasico sans polémique ? Qu'on se rassure, il y a eu cette action juste avant la pause où Edinson Cavani a réclamé, en vain, un penalty après un contact dans la surface avec Rolando.

Le nouvel entraîneur de l'OM Rudi Garcia face au PSG, le 22 octobre au Parc des Princes.

Cette affiche était aussi une découverte pour l'entraîneur d'en face, Unai Emery. Le Basque ne convainc toujours pas : la possession de balle entièrement parisienne a été stérile, et les frappes du PSG trop lointaines.

L'ancien technicien de Séville n'a, il est vrai, pas été aidé par un Angel Di Maria qui ne pèse pas (et a été remplacé par Jesé). Ni par un Edinson Cavani qui a encore manqué l'immanquable.

Au rayon coaching, Emery avait choisi de titulariser Adrien Rabiot aux dépens de Blaise Matuidi, ce qui n'a pas porté ses fruits. Et quand le coach parisien a sorti Marco Verratti à l'heure de jeu, l'Italien n'a pas apprécié... Hatem Ben Arfa, entré pour les dix dernières minutes, doit se demander à quoi il sert.

Le bilan des match PSG/OM est toujours en faveur des Parisiens : 11 succès et 2 nuls sur les 13 dernières confrontations toutes compétitions confondues. Mais les Marseillais sont repartis cette fois de la capitale avec le sourire.

Nice le boss, Ripoll la porte

Les "Aiglons" font forte impression. Nice a montré qu'il avait du répondant en dominant Metz 4 à 2, alors qu'il n'avait jamais connu telle avalanche de blessures de joueurs majeurs avant un match (Balotelli, Baysse, Dalbert).

L'attaquant de Nice, Alassane Plea, auteur d'un triplé à Metz, le 23 octobre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les Niçois ont été rejoints deux fois au score et n'ont rien lâché avant de se détacher. Le grand bonhomme de la soirée, c'est Plea, auteur d'un triplé (dont un penalty) salué sur twitter par "Super Mario", resté chez lui faire souffler ses adducteurs.

Plea en est désormais à 7 buts toutes compétitions confondues, dont 6 en L1. Le score niçois a été complété par Wylan Cyprien. Les "Aiglons" maintiennent donc quatre points d'avance sur Monaco 2e et six sur le PSG, 3e.

Auparavant dans l'après-midi, Saint-Étienne s'est replacé à la 7e position grâce à sa première victoire à l'extérieur en L1 cette saison, 2-0 à Caen.

C'était la journée des premières pour les Stéphanois. C'est Henri Saivet qui a ouvert le score, avant que Jordan Veretout ne le double : leur premier but respectif sous le maillot des Verts.

À la mi-journée, c'est une dernière qui a fait du bruit. Sylvain Ripoll a été limogé du poste d'entraîneur de Lorient, sans ménagement, après la 8e défaite de la saison des Merlus, 1-0 à Dijon, survenue samedi soir 22 octobre.

Comme à chaque fois dans ce cas, les noms des entraîneurs au chômage, d'Elie Baup à Hubert Fournier, circulent déjà pour le remplacer.

AFP/VNA/CVN

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