France
Primaire PS : Hamon vire en tête, avantage face à Valls

Benoît Hamon est arrivé en tête dimanche soir 22 janvier du premier tour de la primaire organisée par le PS et aborde le second avec un net avantage face à Manuel Valls, grâce au soutien apporté par Arnaud Montebourg, troisième homme comme en 2011.

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Benoît Hamon, arrivé en tête du premier tour de la primaire élargie du PS, le 22 janvier à paris.

En fin de soirée, sur quelque 1,33 million de bulletins dépouillés, Benoît Hamon arrivait en tête avec 36,3% des voix, suivi de Manuel Valls avec 31,1%, l'ancien ministre de l'Éducation creusant davantage l'écart au fur et à mesure de la soirée. Suivent Arnaud Montebourg, avec 17,5% des suffrages, puis Vincent Peillon (6,8%).

Les trois candidats issus des partis partenaires du PS pour cette primaire ferment la marche, avec 3,8% pour François de Rugy (Parti écologiste), 2% pour Sylvia Pinel (PRG) et 1% pour Jean-Luc Bennahmias (UDE).

Le bon score de la gauche du Parti socialiste dimanche 22 janvier (près de 55% des voix) et la mise en minorité de la ligne politique et économique du quinquennat incarnée par Manuel Valls, s'ils se confirment dimanche prochain 29 janvier, pourraient faire les affaires d'Emmanuel Macron.

"On voit bien qu'il y a une grande partie du PS qui ne peut pas se retrouver dans la ligne politique de Benoît Hamon, ni dans l'autoritarisme de Manuel Valls", résume un député soutien de M. Macron. "Cela fait déjà beaucoup d'orphelins... mais nous sommes généreux", ironise-t-il en anticipant de futurs ralliements.

M. Valls a aussitôt fait monter la pression sur les enjeux du second tour : le choix est "très clair" entre la "défaite assurée" avec M. Hamon et "la victoire possible" avec lui, ou encore entre les "promesses irréalisables et la gauche crédible".

Mme Pinel a elle aussitôt appelé à voter en faveur de l'ancien Premier ministre, "le plus proche de (ses) convictions". M. de Rugy demande à rencontrer les deux finalistes avant de faire son choix. M. Peillon, qui rêvait d'incarner la synthèse, au centre du PS, n'a pas exprimé son choix pour l'heure.

"Dimanche prochain 29 janvier, je voterai Benoît Hamon et je vous invite à faire de même", a déclaré dès 21h00 Arnaud Montebourg, qui a raté son pari en ne faisant pas mieux qu'en 2011 mais se retrouve à nouveau dans la position du faiseur de roi.

Prenant la parole quelques minutes avant Manuel Valls, Benoît Hamon, au milieu de ses militants en liesse réunis sur une péniche, a appelé les électeurs de gauche à "amplifier la mobilisation".

"En me plaçant en tête, vous avez exprimé un message clair d'espoir et de renouveau", a-t-il lancé, rendant un hommage très appuyé à M. Montebourg et répétant qu'il ne faiblirait pas sur les deux mesures phares de son programme, la transition écologique et le revenu universel d'existence.

AFP/VNA/CVN

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