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Le nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol prête serment lors de sa cérémonie d'investiture, le 10 mai à Séoul |
Le nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol prête serment lors de sa cérémonie d'investiture, le 10 mai à Séoul. Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Yoon, un conservateur de 61 ans, arrive au pouvoir au moment où la République populaire démocratique de Corée (RPDC), de plus en plus belliqueuse, a mené depuis janvier une série record de quinze essais de missiles dont deux la semaine dernière. Séoul et Washington la soupçonnent aussi de vouloir reprendre prochainement ses essais nucléaires.
Le nouveau chef de l'État a assisté à son premier briefing de commandant suprême des armées avec les responsables de l'état-major sud-coréen, dans le bunker situé sous ses bureaux. Après avoir prêté serment lors d'une cérémonie géante à Séoul, il a, dans son discours d'investiture, appelé la RPDC à renoncer à l'arme atomique.
"Si la RDPC s'engage véritablement dans un processus de dénucléarisation complète, nous présenterons un plan audacieux qui renforcera considérablement l'économie nord-coréenne et améliorera la qualité de vie de sa population", a-t-il promis.
La cérémonie s'est déroulée devant l'Assemblée nationale, avec des fanfares de l'armée, des soldats en tenue de cérémonie, environ 40.000 invités et une salve de 21 coups de canon. Elle est de loin la plus onéreuse jamais organisée avec un budget de 3,3 milliards de wons (2,5 millions d'euros).