>> WRC/Chili : victoire de Tänak, Rovanperä devra attendre pour le titre
>> WRC : Elfyn Evans remporte le rallye du Japon devant Ogier
>> WRC : Ogier nouveau recordman du rallye du Portugal
De gauche à droite: les Britanniques Scott Martin et Elfyn Evands (2e); les Finlandais Jonne Halttunen et Kalle Rovanpera (vainqueurs), et les Estoniens Ott Tanak et Martin Jarveoja (3e). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Neuville pouvait théoriquement remporter le championnat dès l'épreuve sud-américaine mais il lui aurait fallu pour cela réaliser un sans-faute. Une première journée vendredi 27 septembre compliquée l'a incité à jouer la prudence, d'autant plus que ses principaux rivaux, l'Estonien Ott Tänak (Hyundai) et le Français Sébastien Ogier (Toyota), ont marqué le pas.
"Nous n'avions pas le bon package ce weekend et il était évident que nous ne pouvions lutter avec les Toyota", a constaté le pilote belge.
Ogier, octuple champion du monde, a perdu quasiment toutes ses chances dès le début du rallye avec une crevaison qui l'a relégué loin de la tête. Alors qu'il s'employait à remonter au classement samedi 28 septembre, il a heurté une pierre sur le bas-côté, ce qui a brisé sa suspension le contraignant à l'abandon. Du coup, il n'a marqué aucun point pour le rallye lui-même et n'a pu compter que sur son total du dimanche 29 septembre.
La Hyundai i20 du Belge Thierry Neuville le 29 septembre, dernier jour du Rallye du Chili à Conception. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le calcul des points pour le championnat WRC prévoit un total pour le rallye lui-même (18 points) mais aussi jusqu'à 7 points supplémentaires le dimanche 29 septembre en fonction du cumul des temps réalisés lors des spéciales disputées ce jour-là puis encore des points supplémentaires pour les 5 premiers de la "Power Stage", la dernière spéciale du rallye.
Ogier impérial
En remportant les trois spéciales de dimanche 29 septembre et la Power Stage, Ogier est parvenu à marquer 12 points malgré son abandon dans le rallye lui-même. "J'ai fait tout ce que j'ai pu pour gagner quelque chose pendant le weekend", a-t-il confié à l'arrivée, "mais des erreurs stupides nous ont beaucoup coûté".
Il lui sera très difficile maintenant de rattraper Neuville, sauf si celui-ci abandonne et en Europe centrale et dans la dernière manche au Japon et qu'Ogier y brille. Mais ces deux rallyes ont lieu sur le bitume, surface sur laquelle le Belge excelle.
La Toyota GR Yaris des Français Sebastien Ogier et Vincent Landais lors de la deuxième journée du Rallye du Chili, le 28 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ogier peut donc regretter d'avoir initialement décidé d'effectuer une saison partielle, avant de se raviser. Avec ses victoires aux rallyes de Croatie, du Portugal et de Finlande, il s'est retrouvé en lice pour un 9e titre et s'est alors engagé pour le reste du championnat mais ses précédentes absences en Suède, au Kenya et en Pologne le handicapent.
Ogier n'est pas le seul cette année à avoir fait le choix d'une saison partielle. Kalle Rovanperä, double champion du monde en titre, a aussi opté pour un programme "à la carte", ce qui ne l'a pas empêché de remporter quatre manches, dont le Chili qui est sa 15e victoire en WRC. Il n'occupe toutefois que la 6e place au championnat, à 93 points de Neuville ce qui lui ôte toute chance de 3e titre consécutif.
Le Français Adrien Fourmaux (M-Sport/Ford) a terminé le rallye du Chili en 5e position ce qui lui vaut d'occuper le même rang au championnat.
Du côté des constructeurs, Hyundai garde avec 482 points la tête du championnat devant Toyota (465) et M-Sport/Ford (245).
AFP/VNA/CVN