Les bureaux de vote ont ouvert tôt dans la matinée dans cet immense archipel aux 17.000 îles et îlots. Près de 190 millions d'électeurs sont appelés à choisir entre deux candidats dont la personnalité et la vision de l'avenir de la première économie d'Asie du Sud-Est sont très différentes.
Joko Widodo, surnommé Jokowi, est considéré par ses partisans comme le candidat qui poursuivra les réformes démocratiques de l'ère post-Suharto (1967-1998).
Son rival, Prabowo Subianto, s'est présenté comme le dirigeant à poigne dont l'Indonésie a besoin, séduisant une partie de l'électorat qui voit en lui une forte personnalité. Il a déclaré récemment que la démocratie telle qu'elle est conçue en Occident n'était "pas adaptée à l'Indonésie".
Le vainqueur du scrutin succédera au président Susilo Bambang Yudhoyono, auquel la Constitution interdit de se représenter après deux mandats de cinq ans.
"En terme de voie démocratique, il s'agit potentiellement d'un tournant très important", explique Tobias Basuki, analyste du Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS).
Les deux candidats sont les seuls à avoir obtenu le soutien d'une coalition de partis représentant au moins 20% des 560 sièges de la chambre basse du Parlement renouvelée en avril.
Campagne de dénigrement
La plupart des bureaux de vote en Papouasie, province la plus orientale du pays étalé sur trois fuseaux horaires, ont ouvert à 07h00 (22h00 GMT mardi 8 juillet), tandis que certains bureaux étaient toujours privés de bulletins de vote en raison des difficultés d'accès provoquées par des pluies diluviennes et des vents violents ces derniers jours, selon les autorités.
Pendant des mois, Jokowi a bénéficié dans les sondages d'une large avance, mais la marge s'est nettement réduite ces dernières semaines. Dans une enquête d'opinion publiée mardi 8 juillet par le Centre de recherches Saiful Mujani, Jokowi recueille 47,6% des intentions de vote, contre 44,9% pour Prabowo, soit un écart de 2,7 points.
La course s'annonce serrée. Les premières estimations seront publiées peu après la clôture des bureaux de vote à 13h00 (06h00 GMT).
Les programmes deux candidats sont similaires. Ils ont mis en avant la lutte contre la corruption endémique et l'aide aux plus démunis, dans un pays de 250 millions d'habitants où près de la moitié de la population vit avec moins de deux dollars par jours.
Joko Widodo, surnommé Jokowi, est considéré par ses partisans comme le candidat qui poursuivra les réformes démocratiques de l'ère post-Suharto (1967-1998).
Son rival, Prabowo Subianto, s'est présenté comme le dirigeant à poigne dont l'Indonésie a besoin, séduisant une partie de l'électorat qui voit en lui une forte personnalité. Il a déclaré récemment que la démocratie telle qu'elle est conçue en Occident n'était "pas adaptée à l'Indonésie".
Le vainqueur du scrutin succédera au président Susilo Bambang Yudhoyono, auquel la Constitution interdit de se représenter après deux mandats de cinq ans.
"En terme de voie démocratique, il s'agit potentiellement d'un tournant très important", explique Tobias Basuki, analyste du Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS).
Les deux candidats sont les seuls à avoir obtenu le soutien d'une coalition de partis représentant au moins 20% des 560 sièges de la chambre basse du Parlement renouvelée en avril.
Campagne de dénigrement
La plupart des bureaux de vote en Papouasie, province la plus orientale du pays étalé sur trois fuseaux horaires, ont ouvert à 07h00 (22h00 GMT mardi 8 juillet), tandis que certains bureaux étaient toujours privés de bulletins de vote en raison des difficultés d'accès provoquées par des pluies diluviennes et des vents violents ces derniers jours, selon les autorités.
Pendant des mois, Jokowi a bénéficié dans les sondages d'une large avance, mais la marge s'est nettement réduite ces dernières semaines. Dans une enquête d'opinion publiée mardi 8 juillet par le Centre de recherches Saiful Mujani, Jokowi recueille 47,6% des intentions de vote, contre 44,9% pour Prabowo, soit un écart de 2,7 points.
La course s'annonce serrée. Les premières estimations seront publiées peu après la clôture des bureaux de vote à 13h00 (06h00 GMT).
Les programmes deux candidats sont similaires. Ils ont mis en avant la lutte contre la corruption endémique et l'aide aux plus démunis, dans un pays de 250 millions d'habitants où près de la moitié de la population vit avec moins de deux dollars par jours.
VNA/CVN