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Robert Lighthizer, le représentant au Commerce américain, au Comité du Sénat sur les finances, le 17 juin 2020 à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les autorités américaines n'ont toutefois pas annoncé de mesure de représailles dans l'immédiat.
Chacune de ces taxations "est discriminatoire à l'égard des entreprises américaines, est incompatible avec les principes de fiscalité internationale en vigueur, et restreint le commerce américain", déplore le représentant américain au Commerce (USTR) dans un communiqué publié mercredi.
"L'USTR ne prend aucune mesure spécifique en lien avec les résultats pour le moment, mais continuera d'évaluer toutes les options disponibles", indique encore le communiqué.
Les enquêtes avaient débuté en juin 2020. Elles concernaient, en plus de ces trois pays, la taxation mise en place ou envisagée par l'Autriche, le Brésil, la République tchèque, l'Union européenne, l'Indonésie, l'Espagne et le Royaume-Uni.
Les résultats devraient être publiés prochainement, souligne l'USTR.
Cette annonce intervient le jour où doivent entrer en vigueur des droits de douane supplémentaires sur 1,3 milliard d'USD de produits français emblématiques, comme le champagne, des produits de beauté ou des sacs à main, en représailles à la taxe sur le numérique mise en place par la France.
La France a confirmé qu'elle prélèverait bien au titre de 2020 sa taxe sur les "Gafa" (Google, Amazon, Facebook et Apple), et la trêve franco-américaine conclue en janvier 2020 pour un an, doit expirer le 6 janvier.
Contacté par l'AFP, l'USTR n'avait pas répondu mercredi 6 janvier en fin de journée, et n'avait donc pas confirmé que ces nouveaux droits de douane étaient effectifs.