>>La Bourse de Paris agitée mais en hausse pour sa première séance de l'année
>>La Bourse de Paris aborde la fin d'année avec apaisement (+0,42%)
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 09h25 (8h25 GMT), l'indice CAC 40 avançait de 6,45 points à 5.595,41 points, après une ouverture en baisse de 0,49%. La veille, il avait fini en hausse de 0,68%.
L'élection des deux derniers sénateurs aux États-Unis, ceux de l'État de Géorgie, occupe l'esprit des investisseurs.
Le résultat "pourrait grandement changer le paysage politique au Congrès américain pour les années à venir", estiment les analystes de Saxo Banque.
Si les démocrates emportent les deux sièges, ils auraient le même nombre de sénateurs que les républicains, ce qui permettrait à la future vice-présidente Kamala Harris de faire basculer les votes en faveur du parti de Joe Biden.
Or, les investisseurs s'étaient satisfaits d'un paysage institutionnel divisé, empêchant Joe Biden de mettre en place une partie de son programme, notamment sur la fiscalité ou sur la régulation de certains secteurs comme la technologie.
"Une victoire des démocrates risque également d'être interprétée par les investisseurs comme un signal supplémentaire que l'inflation va être de retour cette année, sous l’effet d'un nouvel accroissement des dépenses fiscales", poursuivent les analystes de Saxo Banque.
La nervosité a gagné Wall Street lundi 4 janvier, où les indices ont perdu plus de 1%. L'indice élargi S&P 500 a perdu 1,48%, sa pire séance depuis le 28 octobre, relève Tangi Le Liboux, analyste du courtier Aurel BGC.
Par ailleurs, la propagation du COVID-19 en Europe entraîne de nouvelles mesures de restrictions.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé lundi soir 4 janvier le reconfinement total de l'Angleterre, avec fermeture des écoles, jusqu'à la mi-février, tandis que la prolongation des mesures en Allemagne est discutée mardi 5 janvier.
Les investisseurs restent néanmoins confiants grâce aux campagnes de vaccination mises en œuvre, qui permettent de se projeter au-delà de ce nouveau coup d'arrêt.
Rebonds
Parmi les valeurs en tête du CAC 40, Unibail-Rodamco-Westfield rebondissait de 3,56% à 63,38 euros, après avoir perdu plus de 5% lundi 4 janvier.
Egalement en baisse lundi 4 janvier, Total prenait 1,36% à 35,06 euros alors que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires doivent se prononcer dans la journée sur le niveau de production du mois de février.
Crédit Agricole progressait de 0,98% à 10,32 euros, au lendemain de l'annonce d'un accord en vue de céder sa filiale roumaine à l'acteur local Vista Bank Romania. Les autres banques évoluaient aussi en hausse, Société Générale de 0,97% à 16,86 euros et BNP Paribas de 0,44% 43,20 euros.
Sur le SBF 120, Nexity, premier promoteur français, bondissait de 6,89% à 37,84 euros après avoir relevé lundi 4 janvier ses prévisions de résultats pour 2020.
AFP/VNA/CVN