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Des personnes originaires d'Amérique centrale prises en photo le 16 décembre après avoir traversé la frontière entre le Mexique et les États-Unis. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le ministère américain de la Sécurité intérieure et le département d'État ont annoncé jeudi matin 20 décembre cette décision destinée à "décourager" les candidats à l'exil originaires pour la plupart d'Amérique centrale.
Ils ont dit en avoir informé le nouveau gouvernement mexicain qui, de son côté, a assuré qu'il garantirait les droits de ces migrants pendant l'instruction de leur dossier aux États-Unis.
Pour l'administration du président Donald Trump, cet arrangement tacite avec les Mexicains est un succès significatif dans la lutte contre l'immigration clandestine, une de ses priorités.
"Les étrangers qui essaient de profiter du système pour venir illégalement sur notre sol ne pourront plus disparaître aux États-Unis, où ils sont nombreux à ne pas honorer leurs rendez-vous dans les tribunaux", a écrit la ministre américaine de la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen dans un communiqué.
Ils attendront désormais "au Mexique" les décisions de justice, qui doivent leur accorder ou non le droit de rester aux États-Unis, a-t-elle ajouté.
Selon elle, beaucoup de migrants abusent du système d'asile pour se maintenir illégalement sur le sol américain. Une fois arrêtés, ils déposent une demande d'asile et sont libérés dans l'attente de la décision de tribunaux engorgés par le nombre des dossiers. Souvent, ils décident de ne plus se présenter aux autorités et de rester aux États-Unis, clandestinement.
AFP/VNA/CVN