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Shah Marai, photographe de l'AFP tué le 30 avril dans un double attentat à Kaboul. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Selon le CPJ, 53 journalistes ont été tués entre le 1er janvier et le 14 décembre 2018, contre 47 sur l'ensemble de 2017. Sur ce total, 34 ont été sciemment visés contre 18 l'an dernier.
En revanche, le nombre de journalistes tués dans des conflits est au plus bas depuis 2011, avec treize morts en 2018, indique le CPJ, qui explique la baisse en partie par la difficulté d'accès aux conflits en Syrie ou au Yémen.
Le bilan du CPJ, basé à New York, est inférieur à celui publié mardi 18 décembre à Paris par Reporters sans Frontières: RSF a dénombré 80 journalistes morts en 2018, avec une méthodologie différente incluant notamment les journalistes non professionnels et les collaborateurs de médias, non journalistes.
Mais les conclusions des deux organisations de défense des journalistes se rejoignent. Le CPJ souligne ainsi, comme RSF, que l'Afghanistan a été le pays le plus meurtrier pour les journalistes cette année. Le pays a notamment connu un double attentat suicide le 30 avril 2018, dans lequel ont péri 25 personnes dont neuf journalistes, y compris le photographe de l'AFP Shah Marai.