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Dès le début de l’année, les pêcheurs ne pourront plus rejeter à la mer les poissons indésirables. Photo: AFP/VNA/CVN |
Dès le début de l’année, les pêcheurs seront obligés de ramener à terre toutes leurs prises et ne pourront plus rejeter à la mer les poissons indésirables, une échéance prévue de longue date par la nouvelle politique commune de la pêche.
"L’obligation de débarquement va entrer en vigueur dans deux semaines. Aujourd’hui, nous nous sommes mis d’accord sur un certain nombre de façons pratiques de limiter des situations d’étranglement", a assuré le commissaire à la Pêche Karmenu Vella.
Avec la nouvelle obligation, la crainte était de voir naître des situations dans lesquelles des navires venus pêcher une certaine espèce de poissons se trouveraient empêchés de travailler car, dans la même zone, d’autres stocks seraient limités voir nuls ou parce que leur État membre d’origine ne possèderait pas de quotas pour une autre espèce qui risquerait de se retrouver dans leurs filets.
Le nouveau dispositif, soutenu par la France, un système d’échanges de quotas dans un pool commun, permettra aux États membres de s’assurer que leurs pêcheurs respectifs ne se retrouvent pas sans possibilité de pêcher.
Cela s’applique pour plusieurs stocks sensibles: le cabillaud en mer Celtique et à l’ouest de l’Écosse, le merlan en mer d’Irlande et à l’ouest de l’Écosse, et la plie dans le sud de la mer Celtique et le Sud-Ouest de l’Irlande.
"Il est clair toutefois qu’il faudra (faire) des efforts supplémentaires pour améliorer encore la sélection et le contrôle de l’obligation de débarquement", a noté M. Vella.
Pour 2019, année pour laquelle les quotas s’appliqueront au Royaume-Uni, 59 stocks seront gérés au Rendement maximum durable (RMD), quatre de plus que l’année précédente.
Limite de pêche qui permet le renouvellement des espèces, le RMD est le principe directeur qui guide les négociations sur les taux de capture (TAC) dans les pêcheries européennes. La politique commune de la pêche prévoit que ce rendement s’applique à tous les stocks d’ici 2020.
AFP/VNA/CVN