>>Syrie : au moins 37 morts dans des raids contre l'ex-branche d'Al-Qaïda
Un membre d'Al-Qaïda photographié dans le Nord de la Syrie en mai 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Al-Masri, tué dans la région d’Idleb, "avait des liens avec Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri", l’actuel chef d’Al-Qaïda, a indiqué dans un communiqué le porte-parole du Pentagone Jeff Davis. "Il a supervisé la création et les opérations de nombreux camps d’Al-Qaïda en Afghanistan dans les années 1980 et 1990, où il a recruté, endoctriné, entraîné et équipé des milliers de terroristes qui se sont ensuite répandus dans la région et le monde", a affirmé Jeff Davis.
Le Pentagone a également revendiqué un autre bombardement la veille dans la région d’Idleb, qui a "tué 10 extrémistes dans un bâtiment utilisé comme un lieu de réunion" par le réseau jihadiste.
Les frappes américaines en Syrie se sont longtemps concentrées sur le groupe Etat islamique. Mais depuis quelques mois, les frappes visant Al-Qaïda se sont multipliées. Ces bombardements "désorganisent la capacité d’Al-Qaïda à planifier des attaques contre les États-Unis et leurs intérêts dans le monde", a indiqué Jeff Davis.
Selon le porte-parole, l’accélération des bombardements a ouvert une ère du soupçon entre les jihadistes eux-même. "Ils doutent de plus en plus de la loyauté de leurs membres" et "la paranoïa" s’étend dans le réseau extrémiste, a affirmé Jeff Davis.
La province d’Idleb est en grande majorité aux mains de l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, Fateh al-Cham, qui a officiellement rompu avec sa maison-mère. Fateh al-Cham est allié à des groupes opposants syriens.
Outre son activité en Afghanistan, Abou Hani al-Masri était selon le Pentagone l’un des fondateurs du groupe Jihad islamique égyptien. Ce groupe est "le premier groupe sunnite à avoir eu recours aux attaques suicide", a souligné Jeff Davis dans son communiqué.
AFP/VNA/CVN