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Des traders à la bourse de New York le 15 octobre 2018. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a gagné 0,26%, à 25.444,34 points.
Il a notamment profité des chiffres trimestriels supérieurs aux attentes de ses membres Procter & Gamble (+8,80%) et American Express (+3,78%).
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,48%, à 7.449,03 points.
L'indice élargi S&P 500 a perdu 0,04%, à 2.767,78 points.
Sur la semaine, le Dow Jones s'est apprécié de 0,4% tandis que le Nasdaq a reculé de 0,6% et que le S&P 500 s'est stabilisé.
Les indices ont pourtant beaucoup oscillé depuis lundi 15 octobre, enregistrant même mardi 16 octobre leur plus forte séance depuis mars.
À la fin d'une semaine "marquée par des éléments plus neutres que négatifs, les marchés ont du mal à retrouver leur équilibre après le choc de début octobre qui a commencé sur le marché obligataire et s'est propagé au marché des actions", ont remarqué les analystes de JPMorgan.
Parmi les préoccupations des investisseurs ont figuré ces derniers jours les remous politiques en Italie, la ralentissement de la croissance en Chine, les tensions grandissantes entre les États-Unis et l'Arabie saoudite ainsi que les commentaires de la Banque centrale américaine confirmant, dans le compte-rendu de sa dernière réunion, son intention de continuer à relever les taux.
Vendredi 19 octobre, le rendement sur la dette à 10 ans des États-Unis montait vers 20h20 GMT à 3,193%, contre 3,179% jeudi 18 octobre à la clôture, et celui sur la dette à 30 ans à 3,377%, contre 3,363% la veille.
"Les résultats d'entreprises supérieurs aux attentes représentent un élément positif de court terme pouvant encore persister pendant deux à trois semaines", ont estimé les analystes de JPMorgan.
"À moyen terme cependant, le message dominant est que les marchés sont en train de profiter du pic de la croissance des résultats d'entreprises", ont-ils ajouté.
Cette constatation pousse parfois des investisseurs à se détourner du marché des actions pour se tourner vers le marché des obligations, et à se détourner des sociétés à fort potentiel de croissance, comme celles du secteur de la technologie, pour des sociétés aux performances moins étincelantes mais plus stables.
Les investisseurs continuent dans le même temps à s'adapter à l'idée de taux d'intérêt plus élevés et à ajuster leurs positions en fonction.
"Même si cela implique quelques secousses sur les marchés, cela ne devrait pas résulter en une chute brutale pour les marchés ou l'économie", ont avancé des économistes d'Oxford Economics.