>> Wall Street termine en net retrait, la baisse des taux s'éloigne
>> Wall Street termine en ordre dispersé, entre plusieurs indicateurs de l'inflation américaine
À la Bourse de New York, le 15 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a avancé de 1,65%, l'indice Nasdaq a bondi de 2,45% et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 1,83%.
Selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mercredi 15 janvier, l'inflation a de nouveau accéléré en décembre aux États-Unis, pour le troisième mois d'affilée, à 2,9% sur un an, contre 2,7% en novembre, en ligne avec les attentes du consensus de Bloomberg.
Mais sur un mois, l'inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, a freiné à 0,2%, là où les économistes misaient sur un chiffre stable de 0,3%.
Les prix à la consommation "ont suscité beaucoup de soulagement", notamment parce que l'inflation sous-jacente en glissement annuel "a diminué pour la première fois depuis juillet ce qui contribue donc à renforcer les attentes selon lesquelles la tendance baissière reste en place", souligne Angelo Kourkafas, d'Edward Jones.
Les données du jours "laissent potentiellement la porte ouverte à une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed)" lors du premier semestre, ajoute l'analyste.
Les investisseurs s'inquiètent depuis plusieurs jours de la possibilité d'un rebond de l'inflation dans la première économie mondiale, ce qui pousserait la banque centrale américaine à donner un coup de frein à sa politique d'assouplissement monétaire.
Dans ce contexte et à la suite de la publication de l'indice CPI, le rendement des emprunts d'État américain à dix ans s'est très nettement détendu, s'établissant vers 21h30 GMT à 4,65% contre à 4,79% la veille en clôture. Sur l'échéance deux ans, il s'établissait à 4,26% contre 4,36%.
"C'est un mouvement important" qui vient contrecarrer des semaines de pessimisme des investisseurs selon M. Kourkafas.
Autre moteur ayant tiré à la hausse les principaux indices de la place new-yorkaise, les grandes banques américaines ont présenté mercredi 15 janvier des résultats trimestriels en augmentation, parfois importante, grâce à l'essor des revenus dans les activités de marché et la banque d'affaires.
"Les banques, qui sont un secteur très lié à la santé de l'économie et qui pourraient potentiellement bénéficier de la déréglementation et de la politique pro-croissance de la nouvelle administration américaine, sont une bonne confirmation que nous pouvons enfin voir un certain élargissement du leadership du marché au-delà des méga-capitalisations technologiques", explique Angelo Kourkafas.
Wells Fargo a grimpé de 6,69%, Citigroup de 6,49%, Goldman Sachs a gagné 6,02% et JPMorgan Chase a avancé de 1,97%. Dans leur sillage, Blackrock, premier gestionnaire d'actifs au monde qui a connu un quatrième trimestre et une année 2024 record a bondi de 5,19%.
Ailleurs à la cote, le constructeur de véhicules électriques Tesla a progressé de 8,04% après une hausse de recommandation de Barclays.
AFP/VNA/CVN