Wall Street termine en ordre dispersé une séance très erratique

Wall Street a terminé mardi 11 décembre sans direction une séance marquée par une forte volatilité, chahutée notamment entre l'espoir d'avancées dans les difficiles tractations commerciales entre Washington et Pékin et les menaces de paralysie de certaines administrations brandies par Donald Trump.

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Les indices de la Bourse de New York se sont installés un temps dans le rouge avant de se redresser à l'approche de la clôture.

L'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, a terminé en baisse de 0,22% à 24.370,24 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est apprécié de 0,16% à 7.031,83 points.

L'indice élargi S&P 500 a perdu 0,04% pour finir à 2.636,78 points.

Les trois grands indices avaient été encouragés en début de séance par l'espoir d'avancées dans les négociations entre Pékin et Washington après un entretien téléphonique du vice-Premier ministre chinois Liu He avec le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin et le représentant pour le Commerce Robert Lighthizer.

Mais la publication d'un article du Washington Post évoquant la préparation par l'administration américaine de sanctions contre la Chine pour espionnages économique et informatique "a tempéré leur enthousiasme", selon Karl Haeling de LBBW.

Les investisseurs ont ensuite été aussi "probablement refroidis par les échanges entre Donald Trump et des représentants démocrates sur le financement d'un mur à la frontière avec le Mexique", a avancé Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.

Lors d'une conversation très tendue avec Nancy Pelosi et Chuck Schumer, en présence des journalistes, le locataire de la Maison Blanche a en effet menacé d'aller jusqu'au "shutdown", soit la paralysie de certaines administrations, si les démocrates refusaient de voter le financement du mur controversé.

Une telle perspective "n'est pas forcément de bon augure pour les marchés", a souligné M. Cardillo.

Surtout, "voir des personnes qui sont censées être les plus hauts responsables du pays adopter un comportement aussi puéril n'inspire certainement pas confiance", a relevé M. Haeling.

Les indices se sont installés un temps dans le rouge avant de se redresser à l'approche de la clôture. Ces multiples retournements de tendance en cours de séance sont "de nouveau une illustration de la très forte volatilité qui caractérise actuellement le marché", a souligné M. Cardillo.

Nombre d'investisseurs "espèrent encore sans doute une +hausse de Noël+" traditionnelle à l'approche de la fin d'année mais "le fait que les entreprises à petite capitalisation restent en retrait n'est pas très encourageant", a remarqué pour sa part M. Haeling.

Le marché obligataire évoluait également en ordre dispersé: le taux sur la dette à 10 ans des États-Unis montait à 2,876% contre 2,858% lundi 10 décembre à la clôture tandis que celui à 30 ans baissait à 3,122%, contre 3,129% la veille.

Parmi les valeurs du jour, la maison mère de Google, Alphabet, s'est appréciée de 0,80% alors que son patron Sundar Pichai a vigoureusement rejeté mardi  11 décembre devant le Congrès américain les accusations, portées par le président Donald Trump en personne, de "partialité" du géant de l'internet au détriment des républicains.

Les constructeurs automobiles Ford et General Motors ont pris respectivement 0,23% et 0,78% alors que selon l'agence Bloomberg, la Chine pourrait abaisser ses taxes sur les importations de voitures fabriquées aux États-Unis.

La maison mère de la marque de vêtements Ann Taylor, Ascena Retail ("6,96%) et la chaîne de magasins de chaussures DSW ("8,13%) ont nettement avancé après la publication de leurs résultats trimestriels.


AFP/VNA/CVN

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